Inauguré le 4 novembre 2014, cet éléphant blanc, 5 ans plus tard, peine toujours à se constituer en un vrai hôpital de référence départemental. Rezo Nòdwès promet de revenir sur la gestion de ce centre hospitalier dont le bloc opératoire – sans le courant de ville – n’est plus alimenté en énergie électrique depuis la « disparition mystérieuse » de presqu’une vingtaine de panneaux solaires d’un des toits de cette bâtisse bien entourée de quatre murs.
Gonaives 20 février 2020 ((rezonodwes.com))–Rezo Nòdwès qui a appris qu’au moins 18 panneaux solaires ont été soigneusement arrachés du toit de l’Hôpital la Providence des Gonaives, a contacté le directeur administratif de cette institution publique, le Dr. Jude Renelique, pour en savoir davantage. Celui-ci en déplacement à l’étranger, joint au téléphone, n’était pas en mesure de faire des déclarations à ce sujet, en dépit de l’insistance du journal.
Cependant, un cadre de l’hôpital, sous couvert de l’anonymat, a indiqué que « des batteries rechargeables reçoivent de faible voltage depuis la diminution du nombre de panneaux solaires alimentant le système capable de pallier aux coupures intempestives du courant de ville« . Il a ajouté que le bloc opératoire est le premier endroit affecté par ce présumé « vol« , car l’Ed’h n’alimente que très rarement le réseau électrique de l’HPG.
Questionné par Rezo Nòdwès, sur un procès-verbal ou autre document écrit notifiant la disparition des panneaux solaires, à la date exacte, l’employé de l’HPG s’est contenté d’affirmer que « le directeur Renelique était vaguement informé » mais, a-t-il ajouté en substance « à ce que je sache aucun juge de paix n’est venu ici dresser un procès-verbal sur les enlèvements de ses coûteux panneaux« .
Dr. Renelique, jusqu’à jeudi soir injoignable, peut toutefois exercer son droit de réponse pour donner sa version des faits. Un fait est certain pour l’instant, les panneaux manquants causent du tort au fonctionnement de l’HPG encore plus malade que ses quelques rares patients admis.