1 juillet 2024
Le Quai d’Orsay alerte sur les dangers de la République dominicaine
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Le Quai d’Orsay alerte sur les dangers de la République dominicaine

DUPUIS JEAN-FRANCOIS Maxppp

Une mère de famille française emprisonnée depuis près de 700 jours en République dominicaine demande son rapatriement en France. Condamnée à huit ans de prison pour trafic de drogue après la découverte de cocaïne dans sa valise, elle nie farouchement les accusations. Son affaire s’ajoute à celle des pilotes incarcérés dans ce pays. Le ministère des Affaires étrangères français a publié une note pour mettre en garde les voyageurs contre ce type de risques dans le pays.

Chaque année, entre 250.000 et 300.000 Français voyagent en République dominicaine. Face au risque de se retrouver impliqué involontairement dans une affaire de trafic de drogue, le ministère des Affaires étrangères a publié une note pour mettre en garde les touristes et ceux qui doivent se rendre dans ce pays.

Le ministère des Affaires étrangères alerte sur les dangers de la République dominicaine. Explications d’Olivier Boy

La République dominicaine est en effet devenue une plaque tournante du trafic de drogue et les trafiquants utilisent les voyageurs comme « mules », c’est à dire transporteurs de drogue. Il y a trois semaines, un homme de 60 ans en a fait l’expérience en ouvrant sa valise chez lui, à Anthony, en région parisienne. Elle contenait six kilos de cocaïne. Il revenait d’un voyage en Amérique du sud avec une escale en République dominicaine. Heureusement pour lui, les douaniers dominicains ne l’ont pas trouvé.

Une mère de cinq enfants emprisonnée

Tous n’ont pas eu la même chance, à commencer par Liana Guillon, 41 ans, mère de cinq enfants, emprisonnée depuis plus de 660 jours et condamnée à huit ans de prison. Le 29 avril 2012, elle se préparait à monter dans l’avion à l’aéroport de Puerto Plata, dans le nord, avec son bébé de 15 mois et son mari. Les autorités dominicaines affirment avoir trouvé 11 kilos de cocaïne dans son bagage cabine. Liana Guillon affirme avoir été piégée et raconte avoir laissé ses bagages sans surveillance à l’hôtel, dans une consigne non fermée. Epuisée, elle a renoncé aux recours et reconnu sa culpabilité pour pouvoir bénéficier d’un rapatriement en France. Cette affaire s’ajoute à celle des pilotes qui transportaient 700 kilos de cocaïne dans leur avion, à leur insu, affirment-ils. Ils attendent leur comparution depuis presque un an.

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