Insécurité : Lapin annonce l’arrivée prochaine d' »équipements et de matériels » pour la Police Nationale d’Haïti

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Le gouvernement démissionnaire s’est résolu à doter la Police nationale d’Haïti de moyens lourds en vue d’adresser la recrudescence dans la région métropolitaine de Port-au-Prince des actes de banditisme et de criminalité. Même avec l’embargo imposé à Haïti en ce qui a trait à l’achat d’armes, le Premier ministre démissionnaire promet d’équiper la PNH dans les prochaines 72 heures

Samedi 25 janvier 2020 ((rezonodwes.com))– À la suite de la dernière rencontre en Conseil supérieur de la Police national (CSPN), mardi 21 janvier, les agents de l’ordre ont été instruits en vue de renforcer leur présence dans les quartiers en proie à la violence armée, a rapporté le Premier ministre de facto.

Un plan sécuritaire visant à mettre hors d’état de nuire les bandits qui imposent leur loi au centre-ville de Port-au-Prince a été élaboré en ce sens, a révélé Jean Michel Lapin. S’agissant des moyens devant permettre aux policiers de mieux contrecarrer les offensives des bandits, Jean Michel Lapin annonce l’arrivée prochaine des équipements promis à la PNH.

‘’Je suis en mesure de vous annoncer que l’État a répondu financièrement à des besoins d’équipements et de matériels à la PNH. Ces commandes devront arriver en Haïti dans les 72 heures. En attendant, des formalités administratives sont en train d’être remplies au niveau international, car Haïti fait l’objet d’embargo sur la question d’armement’’, a –t-il fait savoir.

Parallèlement, le gouvernement s’engage à améliorer les services de base dans plusieurs quartiers réputés difficiles où la violence armée s’est accrue, a informé le Chef du gouvernement démissionnaire.

Il importe de souligner, durant les deux dernières semaines, la situation sécuritaire à Port-au-Prince s’est nettement détériorée. Des cas de kidnapping ont été multipliés dans le centre-ville de la capitale haïtienne, ont rapporté des organisations de défense des droits humains.

L’entrée Sud de la capitale est devenue le théâtre d’affrontements répétés entre gangs armés luttant pour le contrôle de territoire. Pas un jour, sans signalement de blessés par balles et d’assassinats sommaires dans l’insouciance des autorités compétentes.

L’exécution, à la Croix des Bouquets, le jeudi 24 Janvier, de Gaudy Simon et de sa fille de 13 est perçue comme un crime de trop.

Hervé Noel
vevenoel@gmail.com

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