Port-au-Prince, samedi 2 juillet 2016 (rezonodwes).- L’inspecteur Garry Desrosiers, porte-parole adjoint de la Police Nationale d’Haïti (PNH), a annoncé en début de semaine, que les enquêteurs judiciaires avaient bouclé leurs investigations et transmis leur rapport au Chef du Parquet des Cayes (Sud) pour les suites que de droit.
Cette enquête a été mise en place autour de l’attaque perpétrée contre le commissariat central, la prison civile des Cayes et l’Unité départementale de maintien d’ordre du Sud dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 mai 2016 qui avait coûté la vie au policier Tison Jean Louis et fait des blessés, dont les policiers Wendy Dorléan et Dubé Jean Baptiste.
Suite aux enquêtes, des personnes, dont Pierre Bremus Duréus, Jean Ceance, Mercidieu Douyon, Claudy Charles, Wilnord Dary et Jean Claude Alcénat, accusées d’avoir participé à l’attaque ont été incarcérées, grâce à la collaboration de la population et 17 autres individus ont été identifiés comme des membres du commando et sont activement recherchées.
Le Bureau des affaires criminelles, selon le rapport d’enquête, « souhaiterait que des mandats d’amener soient émis par les autorités compétentes à l’encontre des nommés Guy Philippe, Yves Jeudy, Michel Alophène Lafalaise, Joseph Willy, Camy, Ricot, Vital Aslin, Marcelus Delande, Téléus Joseph Rémy, Komandan Cedras, Komandan Renard, Ketelie, Jean Marc, Athanaël Joseph, Rony, Wesmy, Ti Mousson, Renald St Villier, Cénat et kòmandan Désir, tous ainsi connus, pour implication présumée dans cette affaire ».
Le rapport a indiqué que des « informations recueillies ont fait croire que le dimanche 15 mai 2016, cette attaque a été planifiée au cours d’une rencontre tenue par un groupe de présumés bandits se faisant passer pour des membres des FAD’H, sous l’égide du nommé Guy Philippe, assisté de ses chefs de troupes… ».
Guy Philippe, ex-commissaire de police, ex-chef rebelle pendant la présidence de Jean-Bertrand Aristide, homme politique, candidat au Sénat dans la Grand-Anse, avait boudé une convocation de la justice.
Il avait, dans la presse, nié avoir une quelconque implication dans l’attaque des Cayes dans la nuit du 15 au 16 mai 2016.
Il avait indiqué dans la presse que les policiers étaient comme ses frères, comme ses enfants. Guy Philippe avait aussi indiqué qu’il peut se défendre militairement si on l’attaquait dans son fief, à Pestel.
sources Le Nouvelliste
Se privet ki ta renmen yo met guy philipe nen dosye a poul ka vanje pou Aristide, le chef des rates pa kaka.
Priver pa opouvwa.
Se « fiyèl » Gi ki opouvwa.
Kounyeya gen menottes kap tann Gi le li soti kay Tonton Sam. Amwens ke li tou rete, se.lakay li tou. Pral gen Interpol tou kap tann msye.