Un an après le séisme du 7 octobre 2018, aucune action n’a été entreprise par le gouvernement à Port-de-paix

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Lundi 7 octobre 2019 ((rezonodwes.com)) – Un an après le séisme du 7 octobre qui a touché une grande partie du département du Nord-Ouest, les responsables du gouvernement n’ont pris aucune mesure concrète pour assurer la sécurité du public advenant d’autres séismes. 

Contacté par Rezo Nòdwès, Fritz Gérald St Fleur, un jeune spécialiste en infrastructure rescapé du séisme du 12 janvier 2010 et professant au Canada, a présenté diverses possibilités d’éviter des dégâts majeurs en cas de tremblement de terre.

Il rappelle que les séismes se répéteront toujours et ceci de façon inattendue. 

« Des méthodes de conception  de renforcement efficaces devraient être appliquées aux bâtiments prioritaires (tel que les hôpitaux, les écoles, les églises etc…) afin qu’ils résistent mieux aux séismes », a-t-il déclaré.

Si les gouvernements «Tèt kale 1 et 2 » ont ignoré les mesures à prendre face aux constructions anarchiques existantes en Haïti,  St Fleur nous rassure qu’il existe plusieurs méthodes de renforcement des bâtiments existants, qu’ils soient en béton armé, en bois ou en acier.

La méthode la plus utilisée et facile à réaliser est le contreventement de la structure qui consiste en l’augmentation de l’inertie des poteaux pour contrecarrer les charges horizontales dont le vent et le séisme. Cela peut se faire par l’ajout de murs de refend pour les bâtiments importants, l’ajout d’éléments de triangulation ou simplement par l’élargissement des poteaux existants.

Pour St-Fleur, si les irresponsables du gouvernement « Tèt kale » se souciaient de la sécurité de la population, ils auraient exigé et subventionné le renforcement des bâtiments publics, commerciaux et institutionnels qui sont les plus susceptibles d’engendrer la perte de vies humaines lors des séismes.

« En attentant la fin du règne de ces mandataires incompétents, et tout éventuel tremblement de terre, nous suggérons de consulter un ingénieur civil, un vrai, pas le faux ingénieur de PetroCaribe », a conseillé St Fleur.

Des analyses de la constitution de la bâtisse existante en fonction de la capacité portante du sol, de l’âge et des matériaux utilisés sont à effectuer pour évaluer la capacité initiale du bâtiment afin de pouvoir faire un choix de renforcement adapté, prône-t-il. 

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