Mise en accusation de Jovenel Moise : « cette manœuvre de coup d’Etat ne marchera pas’’, confie un conseiller du président à Rezo Nòdwès

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Avec les pratiques connues et réputées d’une république bananière, un « shithole« ; en Haïti, où l’indice de perception de la corruption est le plus élevé de la Caraïbe, l’opposition n’arrêtera pas de tourner en rond pendant que le Palais National et ses alliés sûrs (Kid-Bouclier-Phtk- ; dissidents Lavalas/Fusion/Opl…) jouent à qui perd gagne. La Séance de mise en accusation ; la Présidence est clame et sereine .

« La Présidence n’est pas paniquée et que tout est sous contrôle », rassure Jude Charles Faustin

Port-au-Prince, mercredi 7 août 2019 ((rezonodwes.com))–Dans le camp de l’Exécutif, rien n’augure un certain affolement pour l’issue de la séance de mise en accusation de ce mercredi. Le conseiller politique Jude Charles Faustin rassure que « la Présidence n’est pas paniquée et que tout est sous contrôle« .

À la Chambre basse, les préparatifs progressent pour la tenue, ce mercredi, de la séance de mise en accusation du Chef de l’État, Jovenel Moise. Le bureau présidé par l’honorable Garry Bodeau, a confirmé que des dispositions ont été engagées pour contrarier toute initiative devant compromettre l’exercice. Les députés accusateurs, à bâtons rompus, essaient de rallier le maximum de parlementaires à leur cause et mobiliser les attentions pour parvenir à convaincre les plus sceptiques sur la portée historique de cet acte.

Sur la toile également, la bataille est en train d’être menée. Des images des députés pro ou anti-pouvoir étaient devenues virales. La campagne en question vise à mettre les parlementaires face à leur responsabilité à l’issue du vote. La Présidence, de son coté, semble fait très peu de cas de ce qui va se passer au bord de la mer.

’La Présidence n’a pas à s’inquiéter sur l’issue du vote. Ils sont convaincus que cette manœuvre de coup d’Etat ne marchera pas’’, a réagi Jude Charles Faustin, conseiller politique de Jovenel Moise, interviewé par Rezo Nòdwès.

Un secteur de l’oligarchie mis en cause

Le conseiller politique du Président n’y va pas de mains mortes pour accuser un secteur qui alimente l’instabilité sociale.’’ S’il y avait des pré-positionnements à la Chambre des Députés, on le saura. Il un groupe qui supporte l’action de l’Exécutif, c’est une garantie. Les parlementaires de l’opposition après avoir engagé la bataille dans les rues tentent désespérément de détourner l’attention. La montagne va accoucher d’une souris’’, croit Jude Charles Faustin.

1 COMMENT

  1. Le conseiller défend son salaire. La RÉALITÉ est celle-ci: l’exécutif, ses petits valets dans les deux chambres (pour leurs gros SOUS) et ses “alliés sûrs” Kid-Bouclier-Phtk- ; dissidents Lavalas/Fusion/Opl… (des rejets de Déchets) sont dans l’impossibilité de faire fonctionner le pays. C’est l’occasion de questioner et demander, pourquoi le “pouvoir” ne met pas hors d’état de nuire cette partie de l’oligarchie. Point barre.

    En Possession de l’article 136 de la Constitution (Le Président de la République, Chef de l’Etat, veille au respect et à l’exécution de la Constitution et à la stabilité des institutions. Il assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat), j’évite de parodier les paroles des Malandrins et présumé assasin, « le w pwezidan wa konnprann » ou « est-ce que ça dérange. » Par rapport à ces générations de Malandrins, de faux démocrates, de Voleurs et de Petrovoleurs (1986-2019), Papa Doc et son son fils Baby Doc n’étaient pas le mal absolu, selon les duvalieristes.

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