Des délégués du président vénézuélien Nicolas Maduro et de son rival Juan Guaido vont se rencontrer pour la première fois en tête à tête la semaine prochaine à Oslo, dans le cadre de la médiation norvégienne, a annoncé samedi l’opposant
Dimanche 26 mai 2019 ((rezonodwes.com))– Des entretiens en tête à tête sont prévus à Oslo, Norvège, entre des représentants des dirigeants chavistes et ceux de l’opposant Juan Guaido, a annoncé ce dernier dans un communiqué.
La semaine dernière à Oslo, les deux camps s’étaient réunis séparément avec leurs hôtes norvégiens, mais n’avaient eu aucun contact bilatéral.
« Nous réaffirmons notre engagement à continuer à soutenir la recherche d’une solution négociée entre les parties au Venezuela », a déclaré le ministère des affaires étrangères norvégien .
« Nous sommes très au courant de ce qui se passe et soutenons activement ce processus », a déclaré à New York le porte-parole de l’Organisation des Nations unies, Stéphane Dujarric.
Sur le terrain, malgré une sérieuse baisse de régime des actions de Guaido, le président autoproclamé et chef du parlement « déclaré inéligible » n’entend pas baisser les bras et continue de mettre la pression sur le président Nicolas Maduro, appelant toujours à son renversement.
« Nous combinons toutes les stratégies pour aller de l’avant, toujours fermes sur notre route et avec la force des citoyens dans les rues. Notre engagement n’est pas un mécanisme, mais bien le changement urgent que le Venezuela exige », a soutenu Guaido.
Reconnu président par une cinquantaine de pays, dont les États-Unis, le Canada et la France, Juan Guaido ne cesse de qualifier Nicolas Maduro de « dictateur », d’« usurpateur » qui se maintient au pouvoir à la faveur de l’élection présidentielle « frauduleuse » de l’an dernier.
A l’inverse, le président socialiste qualifie ses adversaires de l’opposition de « putschistes » soutenus par l’« Empire nord-américain ».
Entre-temps, un embargo pétrolier en vigueur depuis le 28 avril a provoqué une pénurie de carburant au Venezuela, qui possède pourtant les plus importantes réserves de brut au monde.
En effet, faute de capacités de raffinage suffisantes, le pays achète une partie de l’essence qu’il consomme à des entreprises américaines.
