Le palais présidentiel dominicain confirme la rencontre Trump-Medina et avec 4 autres leaders caribéens

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Quid du palais présidentiel haïtien ?

Le panorama :
Les leaders de Sainte-Lucie et de la Jamaïque, sont les 2 seuls parmi les 5 dirigeants à s’asseoir vendredi avec le président Trump, à reconnaître le gouvernement de Nicolas Maduro. Ils défendent le principe de non-ingérence au Venezuela, affirment leurs porte-paroles. Pour sa part, Medina ouvre un nouveau chapitre de prospérité pour son pays dans l’établissement des relations diplomatiques avec la Chine. Haïti, classé le pays le plus pauvre et le plus corrompu de la Caraïbe, est en situation difficile pour entamer un procès contre les dilapidateurs des $4.3 milliards des fonds de Petro Caribe

Port-au-Prince, jeudi 21 mars 2019 ((rezonodwes.com))–Le président dominicain laisse son pays pour la Floride le vendredi 22 mars, au jour même de la rencontre prévue à Mar-a-Lago, entre le président américain Donald Trump et 4 autres leaders de la région des Caraïbes, incluant le président de la République d’Haïti, Jovenel Moise.

Lors de la réunion, M. Trump devrait discuter des pratiques économiques chinoises, pays avec lequel la République dominicaine a établi des relations diplomatiques l’an dernier, et de la crise vénézuélienne. Le président américain profitera également de cette réunion « pour remercier ces pays de leur soutien à la paix et à la démocratie au Venezuela« , alors qu’Haïti connaît de vives tensions depuis juillet dernier et le Département d’Etat a élevé au plus haut le niveau d’alerte.

Cette rencontre entre Trump et les leaders de la République Dominicaine, de la Jamaïque, de Sainte-Lucie, des Bahamas et d’Haïti, revêt d’une importance particulière, car ils ont tous à un titre ou à un autre dans le passé, bénéficié des conditions avantageuses, grâce à Petro Caribe, des livraisons pétrolières du Venezuela.

Quant au président Jovenel Moise qui se retrouvera à coup sûr vendredi autour de la table des discussions, pour débattre de la crise au Venezuela alors qu’il laissera son propre pays dans une conjoncture socio-politique et économique incertaine, il doit encore plusieurs milliards de dollars à Caracas, sans compter les 80 millions que Nicolas Maduro lui avait autorisé à décaisser en décembre 2017 pour insuffler sa « caravane de changement« .

Si au départ du président Medina pour quelques heures en Floride, le contrôle du pouvoir sera sans équivoque assuré par la vice-présidente Margarita Cedeno, par contre en Haïti, avec la destitution contestée du PM Jean Henry Céant, il est difficile de savoir officiellement, qui prendra les commandes de Port-au-Prince en l’absence du président Jovenel Moise.

Signalons que la participation de M. Moise à la rencontre de Mar-a-Lago, n’est pas encore annoncée par le Palais national ou encore moins, par le Secrétaire d’Etat démissionnaire à la Communication, Eddy Jackson Alexis, arrivé en fin de mission.

1 COMMENT

  1. Poutan dominiken ranvwaye Taywan pou Lachin, donk meriken met pa kontan menl respekte ke youn ti peyi gen dwa chwazi alyel. Jovenl menm, kòm ti vwayou kòwonpi, pito fè vye politik ki pa itil peyi ya anyen, li ret ak taywan poul k vòlè ti monnen taywan bay, puikse Lachin pa bay èd lan lib, Lachin voye chinwa, moun lakay li, reyalize sou teren jere lajan nan pwojè kel finanse.

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