Trop peu, trop tard, pensent certains, mais l’administration Tet Kale pense avoir trouvé la panacée qui pourrait la maintenir au pouvoir et mettre fin à la débâcle économique qu’elle a elle-même provoquée
Vendredi 1er février 2019 ((rezonodwes.com))– A partir du vendredi 1er février, le gouvernement se lance dans une énième tentative de mettre de l’ordre dans ses dépenses, en faisant parapher entre le ministère des finances et la Banque Centrale un « pacte de gouvernance économique et financière ».
Vingt quatre mois de dépenses incontrôlées des agents de l’exécutif haïtien ont conduit le pays à un déficit budgétaire record d’environ 27 milliards de gourdes l’année dernière et de 10 milliards de gourdes durant le premier trimestre de cet exercice, a reconnu l’actuel ministre des finances, Ronald Grey Décembre. Cela a aussi permis la dégringolade de la monnaie nationale et la montée en flèche des prix des produits sur le marché national.
Le document signé par le gouvernement et la Banque Centrale va plus loin que le « cash management » adopté avec succès par l’administration Privert-Jean-Charles. Il comporte 12 engagements décidés à l’issue d’un conseil des ministres et vise notamment à stabiliser le marché des changes et l’inflation galopante.
Avec ce pacte, le gouverneur de la BRH, Jean Baden Dubois espere que le financement du déficit budgétaire pourrait être mieux contrôlé au cours des 8 mois restants de l’exercice fiscal en cours.
