« Dialogue » un mot également à la mode à Port-au-Prince alors que le président Jovenel Moise, candidat unique à la présidentielle du 24 janvier 2016 (avortée par la rue), a surpris le peuple haïtien en annonçant publiquement son soutien au président de facto du Venezuela, l’Ingénieur Juan Guaido. Pour ce dernier, le dialogue serait une dernière carte utilisée quand la répression ne porte pas des fruits
Vendredi 25 janvier 2019 ((rezonodwes.com))–Une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) indiquait que Nicolás Maduro a déclaré vendredi qu’il était disposé à rencontrer le chef de l’opposition, Juan Guaidó, président autoproclamé par intérim du Venezuela. Celui-ci, ayant le ferme soutien des Etas-Unis, du Canada… et d’Haïti, a immédiatement répondu qu’il ne se prêterait pas à un « faux dialogue« .
« Je prendrai des engagements pour un dialogue national. Aujourd’hui, demain et je serai toujours prêt à aller où je dois aller. Personnellement, si je dois aller à la rencontre de ce garçon (muchacho) (Guaidó) « , a assuré Maduro.
Quelques minutes plus tard, lors d’un rassemblement sur la place centrale de Chacao (à l’est de Caracas), Juan Guaidó, président du parlement dominé par l’opposition, a catégoriquement refusé de s’asseoir à la table des négociations avec le président vénézuélien.
« La répression, lorsqu’elle ne fonctionne pas pour eux, devient un faux dialogue (…). Il doit apparaître très clair pour tout le monde et pour ce régime: pour ce faux dialogue, personne ne s’y prête ici« , a averti Guiadó, dans sa première apparition publique depuis qu’il s’est autoproclamé président par intérim.
Se yon koudeta odasye Juan Guaido nan kofyolo ak klas dominan Venezwela a sou dikta peyi kolon enperyalis yo ap eseye fè la a. E pou sa, yo jwenn sipò laplipa gouvènman tyoul ki regwoupe nan OEA, òganizasyon bouzen an (dapre powèt Ayisyen, Felix Morisseau Leroy). Gouvènman reyaksyonè, san vègòy Jovenel Moise/Ceant an, natirèlman, sipòte malpwòpte sa a Guaido ap fè nan peyi Venezwela jounen jodi a. Pozisyon reyaksyonè gouvènman Ayisyen an kontrè a tradisyon non-entèvansyon peyi d Ayiti nan zafè entèn yon lòt peyi. Tout peyi ki sipòte dezòd Juan Guaido ap fè nan peyi Venezwela a, an vyolasyon flagran de tout lwa ak konvansyon entènasyonal yo tout siyen yo, se de òlalwa, de peyi vakabon, « hoodlums, » « rogues states, » san yon minimòm de moralite. Pèp tout mond la dwe kanpe anfas yo pou salopri koudeta yo a pa pase nan peyi Venezwela. Nou mande pou ni Juan Guaido, ni klas dominan Venezwela a, ni peyi kolon enperyalis yo ak tout kolonn gouvènman reyaksyonè, tyoul, san vègòy yo sispann vagabondaj yap fè nan peyi Venezwela jounen jodi a. Sispann kk sou nou, bann twou kk!
Je suis en Faveur d’un dialogue Sincère entre les Protagonistes. Et contre toutes les solutions qui pourraient mettre le pays dans la situation d’Haiti ou La Libye ( plusieurs milices et gouvernements à l’haitienne après le 17 octobre 1806)).
En Haiti, 33 ans après, la démocratie bananière profite à ces secteurs (présidence, primature, législatif, judiciaire, contrebandiers, classe moyenne et intellectuels tivisye, couches intermédiaires tivisye san modèl, membres OP tivisye san model, journalistes en mal de patekwè et tous les autres de la même espèce) et, non pas à plus de 90% de la population.
Le Venezuela paie certains choix du commandant Chavez. Et jusqu’a présent, l’ombre de ce dernier pèse très lourd sur l’armée venezuelienne. Ce qui me fait penser à Jacobo Arbenz.
Tenant compte de la nouvelle réalité, Le président Maduro a besoin d’innover en évitant le jusqu’auboutisme desséchant à la Gbagbo…