Mercredi 23 janvier 2019 ((rezonodwes.com))- Le leader de l’opposition au parlement, Juan Guaido s’est autoproclamé mercredi « président par interim » de la République Bolivarienne du Venezuela, 13 jours après l’investiture de Nicolas Maduro, réélu pour un second mandat.
« Je jure d’assumer formellement les compétences de l’exécutif national comme président en exercice du Venezuela pour parvenir (…) à un gouvernement de transition et obtenir des élections libres », a lancé Juan Guaido depuis une tribune.
Cette annonce a été rapidement approuvée par le président américain Donald Trump, ennemi déclaré du chavisme et Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA).
Les États-Unis reconnaissent le président par intérim du Venezuela. Quid de Port-au-Prince ?
«Nos félicitations à Juan Guaido, le président en exercice du Venezuela. Il a toute notre reconnaissance pour impulser le retour de la démocratie dans ce pays», a publié le président Trump, sur réseau social favori, Twitter.
Dans un communiqué, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a appelé le président Maduro à quitter le pouvoir et a exhorté l’armée du pays à soutenir Juan Guaido.
«Le peuple vénézuélien a suffisamment souffert de la dictature désastreuse de Nicolas Maduro», a déclaré le secrétaire d’Etat.
«Nous appelons Maduro à se retirer en faveur d’un dirigeant légitime reflétant la volonté du peuple vénézuélien», a-t-il ajouté.
Après les États-Unis, le Canada a annoncé qu’il reconnaissait l’opposant Juan Guaido, président du Parlement vénézuélien contrôlé par l’opposition, comme président par intérim. Le Brésil, la Colombie et le Pérou ont aussi emboîté le pas.
De son coté, la Cour suprême vénézuélienne, plus haute juridiction du pays, composée de fidèles au régime, a ordonné une enquête pénale contre les membres du Parlement, en les accusant d’usurper les prérogatives du président Maduro.
Le même 23 janvier, des manifestations de l’opposition et de partisans de Nicolas Maduro ont, chacune, rassemblé des dizaines de milliers de per »sonnes dans les rues.
J’aimerais placer un mot mot concernant cette situation qui ravage le pays Venezuela.
La crise est compliquée , Je dirais à la partie opposée de donner au président élu sa chance afin de répondre à toutes les promesses que fait l’or de son campagne électoral dans tous ça il aura un seul victime , le peuple.
Alors , pensez-y !