C’est le gouvernement de ce pays au système judiciaire décrié, puis classé en 102ème position dans « l’Indice de démocratie 2018 » qui promet aux haïtiens pour 2019 et 2021, des « élections libres, honnêtes et démocratiques« . Dans la région des Caraïbes et de l’Amérique Latine, Haïti ne se démarque pas du Venezuela alors que le président Jovenel Moise ne reconnaît pas la réélection de Nicolas Maduro. Ils sont tous deux dans le même panier : Haïti 21è ; Nicaragua 22è, Venezuela 23è et Cuba 24è sur 24 pays
New York, mercredi 16 janvier 2019 ((rezonodwes.com)–Avec ce classement mondial, 102ème sur 167 pays et 21ème sur 24 pays de la région, l’organisation des prochaines élections en Haïti a de quoi donner une peur-bleue aux potentiels électeurs.
L’indice de démocratie 2018 publié le 9 janvier par The Economist Intelligence Unit, qui appartient au groupe de presse britannique The Economist, classe Haïti à la 21e place sur 24, en Amérique Latine et des Caraïbes et et à la 102e dans le monde, parmi 167 pays et territoires étudiés.
Haïti du président Jovenel Moise et du Premier-ministre Jean-Henry Céant et du Dr Jack Guy Lafontant, partisan de la gouvernance du pays par PHTK pour un demi-siècle, est crédité d’une note de 2.93 sur 10 pour le fonctionnement d’un gouvernement ; 5.58 sur 10 Electoral process and pluralism ; 3.89 sur 10 pour Political participation ; 5.88 sur 10 pour Civil liberties.
Avec un score global de 4.90 sur 10, notre pays n’a devancé dans la région que le Nicaragua avec une mauvaise note de 3.63 ; le Venezuela 3.16 et Cuba 3.00. Quant à son voisin, la République Dominicaine qui a obtenu la moyenne de 6.54 à l’école de la bonne gouvernance d’un pays, selon The Economist Intelligence Unit, elle est classée mondialement en 61ème position et régionalement 13ème., laissant loin derrière Haïti dans ses illusions de promettre au peuple de bonnes élections en 2019 avec ONI et Dermalog.
Dans les Caraïbes, notre cher pays, au lendemain de son 213ème de l’Indépendance, est devancé dans ce classement par la Bolivie, le Honduras et le Guatemala.
A l’échelle mondiale, ce sont la Norvège, l’Islande et la Suède qui occupent les premières places, dans cet ordre. Les Etats-Unis et le Canada, respectivement, viennent en 25è et 6è rangs et concernant le continent américain, ces deux super-puissances économiques prennent la tête du peloton. Le Canada en 1ère position et USA vient en 2ème. Haïti chute en 21ème, tout près du Venezuela alors que ses dirigeants se permettent de critiquer la présidentielle de 2018 dans ce pays bolivariste.
Il est important de souligner pour les lecteurs de Rezo Nòdwès, le média indépendant haïtien de l’année 2018, que l’indice prend en compte 60 critères regroupés en cinq catégories :
1. les libertés civiles,
2. le processus électoral et le pluralisme,
3. le fonctionnement du gouvernement,
4. la participation politique
5. la culture politique.
Haïti a donc en ce sens reçu un score de 5.58/10 pour le processus électoral et de 5.88/10 pour les libertés civiles et le pluralisme. Souvenez-vous en du massacre de La Saline.
L’Uruguay, en termes de processus électoral (10.00/10), classé en 1ère position, est le meilleur élève de la région. Le Costa-Rica et le Chili avec 9.58 sur 10, le suivent de près dans ce processus électoral ouvert vraiment « libre et démocratique ».
Processus Electoral en Amérique latine et des Caraïbes, dernier classement des pays : Ayiti nan menm panye ak Venezuela
