Trump ne veut plus accorder la citoyenneté américaine aux enfants d’étrangers nés sur le sol des États-Unis

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« Nous sommes le seul pays du monde où une personne entre et a un enfant et cet enfant est de fait un citoyen des États-Unis pour 85 ans avec tous les avantages », a déclaré Donald Trump

Mardi 30 octobre 2018 ((rezonodwes.com))–Dans une entrevue accordée au site d’informations Axios, qui sera diffusée sur le réseau HBO dimanche, à deux jours des élections de mi-mandat, le Président américain Donald Trump a déclaré envisager de signer un décret pour remettre en cause le principe de droit du sol « jus soli » inscrit dans le 14e amendement de la Constitution.




Cet article, entré en vigueur en 1868, stipule que « toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, et soumise à leur juridiction, est citoyenne des États-Unis et de l’État dans lequel elle réside. »

Avec ce décret, Trump entend empêcher que les bébés d’étrangers ou de migrants puissent obtenir automatiquement la nationalité américaine, comme c’est le cas actuellement.

Avec cette approche, Donald Trump tente de placer l’immigration au cœur des débats, mais pourrait cependant se heurter à de sérieux obstacles.

Au-delà de la levée de boucliers qu’elle devrait susciter, la possibilité même pour le président de pouvoir remettre en cause, par décret, ce principe inscrit dans la Constitution, est vivement contestée par nombre de juristes.




Modifier la Constitution américaine, en effet, nécessite un vote des deux tiers de la Chambre des représentants et du Sénat, et l’approbation des trois quarts des législatures des États.

« On m’avait toujours dit que vous aviez besoin d’un amendement constitutionnel. Vous savez quoi ? Ce n’est pas le cas », a pourtant avancé le président Trump.

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