France : Marine Le Pen mise en examen pour « détournement de fonds publics »

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Le quotidien français Le Monde, dans son édition du vendredi, rapporte que « les juges d’instruction ont aggravé, vendredi, la mise en examen de la présidente du RN. Dans ce dossier, quatorze mises en examen ont été ordonnées« 

Samedi 13 octobre 2018 ((rezonodwes.com))–Marine Le Pen qui avait à nouveau rendez-vous avec la justice française, vendredi 12 octobre, y a vu sa mise en examen aggravée en « détournement de fonds publics », a confirmé une source judiciaire au Monde.




« Il n’y a aucun fait nouveau, mais une requalification », a indiqué pour sa part, l’ancienne présidente du FN.

Selon FranceInfo, Marine Le Pen n’a pas répondu aux questions des juges sur le fond, arguant qu’elle attendait une décision de la Cour de cassation sur un recours devant être examiné le 27 novembre. « L’autorité judiciaire ne peut s’ériger en arbitre » de son travail politique de député, a-t-elle argumenté. « Nous sommes totalement innocents des faits qui nous sont reprochés », a-t-elle répété.

L’ex-Front national et sa présidente sont par ailleurs impliqués dans plusieurs dossiers judiciaires. Au total, trois procédures judiciaires ont été ouvertes sur les campagnes électorales de 2012 à 2015 de l’ex-Front national. Dans un de ces dossiers, les juges d’instruction du pôle financier ont renvoyé en correctionnelle, le 14 septembre, deux proches de Marine Le Pen et un mouvement satellite du parti, l’association Jeanne.

Sur son compte Twitter, Madame Le Pen a qualifié « harcèlement judiciaire » ces procédures à son encontre. « Mécontents de ne pouvoir faire leurs coups en douce, maintenant ils me poursuivent pénalement pour avoir rendu publique l’ordonnance me soumettant à une expertise psychiatrique… Ce harcèlement judiciaire devient terrifiant », a-t-elle stigmatisé.




Rappelons qu’une information judiciaire a été ouverte le 15 décembre 2016 pour abus de confiance et recel, escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé. L’enquête vise à déterminer si des assistants parlementaires de députés européens FN ont été rémunérés indûment par Bruxelles, alors qu’ils ne travaillaient que pour le parti de Le Pen.

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