15 octobre 2025
Chili : Une douzaine de prêtres catholiques suspendus pour inconduite sexuelle
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Chili : Une douzaine de prêtres catholiques suspendus pour inconduite sexuelle

Une douzaine de prêtres ont été suspendus au Chili, en réponse au reportage diffusé vendredi dernier sur une chaîne de télévision, rapportant qu`un groupe de prêtres, entre autres pratiques, ont contacté des jeunes sur Internet pour avoir des conversations à connotation sexuelle




Chili Mgr Alejandro Goic, chef du diocèse de Rancagua, à environ 85 kilomètres au sud de Santiago, a démis de leurs fonctions 12 prêtres après avoir pris connaissance de leur « mauvaise conduite », a déclaré dimanche 20 mai 2018 la presse locale.

Entre autres pratiques, ces prélats ont contacté des mineurs sur Internet, avec qui, ils ont eu des conversations à connotation sexuelle.

Le reportage de la chaîne 13 a révélé que Goic – également président du Conseil national pour la prévention des abus au sein de l’Eglise chilienne – a lu samedi une déclaration reconnaissant qu’il avait reçu des plaintes contre les religieux mais qu’il n’avait pas agi rapidement.

« Je dois avouer que, personnellement, en tant que chrétien et pasteur, je suis très affecté par cette situation difficile qui me blesse et m’embarrasse », a-t-il déclaré.




Dans un témoignage, Elisa Fernandez, une femme qui a travaillé au ministère de la jeunesse de Paredones, où officiait le père Luis Rubio, a déclaré qu’il avait informé à plusieurs reprises Mgr Goic sur le comportement de Rubio, mais l’évêque demandait des preuves tangibles.

Alors, Elisa Fernandez a créé un faux profil sur Facebook et a contacté Rubio, prétendant être un jeune. Quelque temps plus tard le religieux lui a envoyé des images de lui nu et des audios à contenu sexuel. La femme soutenait que Rubio appartenait à un réseau de prêtres qui s’appelaient «La famille» ayant des pratiques sexuelles abusives.

Goic a déclaré qu’il avait maintenant déposé une plainte auprès du bureau du procureur et qu’il enverrait toutes les informations de base disponibles au Vatican.

« Peut-être ai-je manqué de diligence pour mener une enquête, mais ce sont des questions très délicates, c’est très différent quand quelqu’un vient et dit « j’ai été maltraité » ou « j’ai été victime de violence », alors j’ai là toute une procédure », a déclaré  l’évêque de Rancagua à CNN Chili.




Le scandale à l’Église chilienne a éclaté quelques jours après une rencontre du pape François avec tous les évêques chiliens au cours de laquelle ceux-ci ont présenté leur démission au pontife à cause des cas d’abus sexuels commis par des religieux au Chili.

 

 

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