Blanchiment d’argent: Un ex-ministre de Lula purge une peine de 30 ans de prison au Brésil

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José Dirceu, ex-ministre de l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva (2003-2011), est enfermé depuis vendredi 18 mai, dans une une prison de Brasilia, où il purgera une peine de 30 ans et neuf mois pour des délits de corruption et de blanchiment d’argent. Il ne jouira d’aucun traitement spécial, selon le ministère brésilien à la Sécurité Publique qui fait peu de cas de son immunité





Sao Paulo, vendredi 18 mai 2018 ((rezonodwes.com))–L’ancien ministre Dirceu qu’on dit adorer les maisons de plage, n’a désormais pour adresse qu’une cellule collective de 30 mètres carrés avec des lits superposés à l’intérieur du Centre de Détention de Papuda à Brasilia.

Le Ministère de la Sécurité Publique du District Fédéral a précisé que José Dirceu sera « dans le bloc 5 du Centre de Détention Provisoire de la prison de Papuda et que ses conditions seront similaires à celles des autres prisonniers« .

Rezo Nòdwès a appris que M. Dirceu qui se trouvait en liberté provisoire depuis mai 2017, mais avec un bracelet électronique attaché au pied, s’est rendu à la police fédérale vendredi après que le tribunal régional de la 4ème région, basé à Porto Alegre (sud du Brésil), a rejeté son dernier appel le jeudi 17 mai dernier.




L’ancien ministre a déjà fait de la prison pour corruption entre août 2015 et mai 2017, date à laquelle le Tribunal fédéral a accepté d’attendre que ses derniers recours soient jugés.

Dirceu est accusé de crimes de corruption passive, association criminelle et de blanchiment d’argent lors d’un processus d’investigation sur les irrégularités dans le département des services de la société semi-publique Petrobras, au sein de l’opération Lava Jato.




Notons que lorsque Lula est arrivé à la tête du gouvernement, José Dirceu est devenu le ministre de la Maison Civile, le deuxième poste le plus important de l’exécutif brésilien, l’équivalent du premier-ministre en Haïti, celui-ci le plus souvent nommé, comme c’est le cas du Dr. Jack Guy Lafontant, après « le partage des responsabilités » avec les parlementaires jouissant des subventions d’un million de gourdes à Pâques.

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