La fête du drapeau grandiosement célébrée à Union-New Jersey

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Cette année, le public était nettement plus clairsemé que « Haitian Flag Raising Ceremony » de mai 2017, où pas moins d’une centaine de personnes ont été recensées vendredi, selon les estimations de l’envoyé spécial de Rezo Nòdwès. Toutefois, le message du jour délivré par Dr Shella Francillon était clair et empreint de fierté, de dignité et d’attachement de l’homme haïtien à la liberté nourrissant toujours le vœu d’habiter un pays avec « corruption: tolérance 0« 




Union-New Jersey, vendredi 18 mai 2018 ((rezonodwes.com))–La présence de plus en plus affirmée des communautés haïtiennes de Newark, Elizabeth, Linden, Union et autres à New Jersey, leur permet en des occasions bien particulières d’obtenir les clés de la cité pour faire la fête entre eux.

En plus de la présence des membres du haut-état major de Union Haitian American Civic Association, qui ont pris l’initiative de réunir tous les haitiens en un même lieu à la date du 18 mai, consacrée à notre Bicolore, en outre, il est à signaler la participation des édiles de la Municipalité de Union Township.

Les compatriotes et les quelques rares invités résidents de Union et des localités avoisinantes, s’enorgueillissent de leur drapeau national Bleu et Rouge flottant au vent, sous un ciel dégagé, à l’entrée de la Municipalité de Union. La voix du chanteur Jean-Claude Jean qui interprétait La Dessalinienne, était très impressionnante et lui a valu des applaudissements nourris. M. Jean intervenait tout juste après le salut au drapeau étoilé mérité.




Le clou de l’après-midi de célébration du drapeau à Union (Haitian Flag Raising Ceremony), reste sans aucun doute le message apporté par Dr Shella Francillon qui a rappelé que « la célébration de la journée du drapeau est l’occasion pour nous tous de nous souvenir de la phase culminante de nos luttes pour conquérir la liberté« . Dr Francillon a poursuivi tout en rappelant qu « Une nation qui ne connaît pas et ne se souvient pas de son histoire est une nation morte. Ainsi, c’est la raison pour laquelle nous devons-nous souvenir et enseigner à nos descendants l’histoire de notre pays ».

En anglais, pour permettre à tous les participants de bien saisir le message circonstancier, Mme Francillon a retracé l’historique des haitiens. « Le voyage de l’Afrique à Saint-Domingue a pris environ 120 jours, les esclaves ont été mal nourris et ont reçu des traitements bestiaux et inhumains » a-t-elle dénoncé.

« La nation est fatiguée, fatiguée de faux espoirs, lasse des promesses, fatiguée des manifestations, et fatiguée d’être ridiculisée encore et encore. Nos ancêtres ont pris des risques et ont offert leur vie pour une meilleure société » a stigmatisé Shella Francillon dans un procès de la société haïtienne de nos jours. Elle a fait également appel aux fils du pays pour qu’ « Ensemble, nous pussions reconstruire Haïti et avancer vers la liberté socio-économique« .

Consciente de l’aggravation de la situation socio-économique sur le terrain, Dr. Francillon, malgré tout ne perd pas espoir et pense tout de même « aussi difficile que la situation du pays semble être comparable à un enfer, tout peut être transformé en un paradis terrestre si nous concevions des stratégies pour une véritable réforme. Aujourd’hui et maintenant« .




La corruption, le mal endémique d’Haïti, est un point de sujet d’intérêt pour tous les haitiens et d’après la Doctoresse, si l’on veut vraiment participer à la création de la nouvelle Haïti, il faut dire « Non à la corruption, non au néocolonialisme, il est temps de revendiquer et d’établir la liberté socio-économique pour Haïti« .

Le Rédacteur en chef de Rezo Nòdwès et Dr. Shella Francillon, en marge
de « Haitian Flag Raising Ceremony » à Union-New Jersey

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