Corruption et impunité, un dossier dont toute la presse internationale parle largement vendredi et sans aucun aménagement. Analysant le document publié tout récemment par Transparency International, sur la perception d’indice de corruption dans le monde, la presse en Amérique latine classifie l’Uruguay et le Chili comme étant les pays les plus « propres » et Venezuela et Haïti, les plus corrompus de l’hémisphère
Santiago, vendredi 23 février 2018 ((rezonodwes.com)).-Le président Jovenel Moise accusant vendredi de façon voilée l’opposition moribonde haïtienne de mettre partout le feu, sans mentionner à quel endroit exact, feint d’oublier l’existence fraîche d’un rapport de « Transparency International« , rangeant honteusement notre pays dans la catégorie des plus corrompus de l’Amérique latine, ont commenté des internautes sur les réseaux sociaux, larmes aux yeux.
L’Uruguay et le Chili, commente la presse latino-américaine, sont les pays les plus propres d’Amérique latine, et le Venezuela et Haïti les plus corrompus, se réfère-t-elle au classement présenté cette semaine par l’ONG Transparency International (TI), qui a déclaré enregistrer des progrès en Argentine et des revers au Brésil et au Salvador.
Ce rapport d’étude englobant les activités de plus d’une centaine de pays de la planète, dans sa vingt-cinquième édition de l’indice de perception de la corruption, révèle que la Somalie et le Soudan du Sud maintiennent leur mauvaise classification tandis que la Nouvelle-Zélande et le Danemark apparaissent comme les plus transparents.
« Dans les pays les plus corrompus, l’espace pour la presse et la liberté d’expression sont absolument réduits, tout comme l’espace d’accès à l’information« , a déclaré la présidente de Transparency International, Delia Ferreira, qui a averti que « barrer l’accès à l’information, c’est bien dommage pour un état de droit dans son ensemble« .
Les journalistes et les activistes sont «les ennemis des corrompus» et, par conséquent, «les premiers à être dans la ligne de feu, parfois littéralement», a-t-elle déploré, se référant spécifiquement au cas du Mexique.
Rappelons qu’en Haïti, le parlement haïtien avait décidé, à la surprise générale, de plancher sur un projet de loi sur la « diffamation » très décrié par la majorité des citoyens qui ont vu dans cette entreprise inavouée l’auto-censure de la presse et la remise en question des acquis du 7 février 1986. Voté malgré tout par le sénat acquis à la cause du PHTK, ce projet de loi est depuis presqu’un an dans l’impasse à la Chambre basse.
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