Alarmant ! Au pays du Dr. Jack Guy Lafontant, 25 bébés meurent en moyenne sur chaque 1000 accouchements, révèle un rapport de l’Unicef publié mardi 20 février 2018. En Haïti, sur chaque 41 naissances, 1 bébé ne dit pas bonjour à la vie, selon ce document. Les dominicains occupent la 51ème position, tandis que Cuba se classe dans les rangs des pays les plus avancés de l’Europe, tels la France, le Luxembourg, la Hollande. Le Chili se classifie en 125 ème position.
Haïti où le président Jovenel Moise et le sénateur Joseph Lambert refusent catégoriquement toute poursuite de personnes indexées dans la dilapidation de plus de $3 milliards de fonds de Petro Caribe, est parmi les 50 premiers pays de la planète, le 1er de l’Amérique et des Caraïbes à n’offrir aucune garantie réelle aux femmes enceintes mettant au monde un bébé. Nous avons rejoint les rangs de l’Afghanistan, du Soudan, du Congo, du Bénin, de l’Éthiopie…
Port-au-Prince, mercredi 21 février 2018 ((rezonodwes.com)).–« Ayiti sou wout chanjman« , comme se plaît à répéter à satiété le Premier-ministre Jack Lafontant, apportera-t-il un changement dans le domaine crucial de la santé avec un taux de mortalité aussi élevé chez les nouveaux-nés ?
Sur les 184 pays présentés dans le rapport de l’Unicef, notre pays est classé 33ème avec un taux de 24,6 pour 1000 naissances vivantes, ce qui signifie qu’1 nouveau-né sur 41 meurt avant d’atteindre l’age de 28 jours.
En ce sens, Haïti apparaît comme le pays de la région des Caraïbes et du continent américain avec le taux de mortalité le plus élevé, avec un décès enregistré pour 41 nouveau-nés, suivi de la Dominique (1 sur 42), de Guyana (1 sur 50) et de la Bolivie (1 sur 53).
Notre voisin, la République Dominicaine, est classée 51ème avec un taux de 20,8 pour mille naissances, ce qui signifie que la-bas, 1 nouveau-né sur 48 meurt avant 4 semaines.
Cuba, comme nous l’avons signalé au début, est le pays ayant le plus faible taux de mortalité néonatale avec 1 décès pour 417 nouveau-nés, suivi d’Antigua-et-Barbuda (1 sur 264), de l’Uruguay (1 sur 200), du Chili (1 sur 186) et de Costa Rica (1 sur 176).
Pour Henrietta H. Fore, de la direction exécutive de l’Unicef, »alors que nous avons réduit à plus de la moitié le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans au cours du dernier quart de siècle, mais nous n’avons pas progressé de la même manière pour mettre fin aux décès prématurés d’enfants de moins d’un mois« .
A rappeler que les principales causes de décès néonatal, selon des professionnels de la santé, des gynécologues en particulier, en plus des malformations congénitales, sont des complications dues à la prématurité du bébé ou pendant l’accouchement. A propos des infections telles que septicémie, méningite et pneumonie, l’Unicef estime nécessaire que les pays cherchent à augmenter l’accès aux services de santé, avec le renforcement de la qualité des soins médicaux prodigués pour améliorer les taux de survie néonatale.
