6 octobre 2025
« Inacceptable : Michel Martelly se croit au-dessus des lois », titre l’Édito de Haïti-Observateur
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« Inacceptable : Michel Martelly se croit au-dessus des lois », titre l’Édito de Haïti-Observateur

Michel Martelly vient de prouver l’absence totale d’un état de droit en Haïti et que le président Jovenel Moise et son premier-Ministre Lafontant ne sont que des valets à ses services et caprices.

Tant dans le monde réel que virtuel, les fanatiques, les fans et courtisans n’encouragent pas Sweet Micky à devenir un « HOMME » pour le bonheur de notre pauvre république avilie d’un « Etat de merde », l’une des plus corrompues au monde. Ces flatteurs sont pires que « le renard et le corbeau« .




Certes, les prédécesseurs de Martelly, au Palais National, se sont attirés des critiques légitimes, mais aucun d’eux n‘a roulé dans le ruisseau comme lui.

 New York, mercredi 21 février 2018 ((rezonodwes.com)).–Il existe une crise d’un autre genre en Haïti, celle dont on parle peu ou pas du tout. L’administration Moïse-Lafontant se trouve pris en otage par l’ex-président Michel Martelly, c’est le constat évident fait par Haïti-Observateur dans son dernier éditorial du mercredi 21 février 2018. Une réflexion qui arrive une semaine après les dérapages de Sweet Micky s’octroyant la liberté de passer outre des normes et règlements fixés pour le déroulement du « Carnaval National 2018 », à Port-au-Prince.

Un déjà vu au Carnaval des Cayes en 2017. Quid de 2019 déjà programmé par Jovenel Moise sans l’avis d’un comité carnavalesque constitué ? La ville des Gonaives va-t-elle se résigner à subir le poids de la grivoiserie de Sweet Micky dans un état fortement marqué par l’absence totale de droit et de bonne gouvernance ?

Haïti-Observateur poursuit et fait remarquer que depuis la prestation de serment de Jovenel Moïse, cette tendance s’est manifestée dans le choix du personnel à tous les niveaux de la présente administration. Mais cette ingérence indécente et anticonstitutionnelle s’est révélée dans toute sa laideur et sa brutalité le dernier jour de l’édition 2018 du Carnaval. Cet ex-président de la République n’a hésité une seule seconde à dresser une unité de la Police nationale contre une autre. N’était-ce un réflexe de sagesse de la part des dirigeants de l’institution, on ne sait quelle échauffourée aurait été provoquée.




Si le PM Lafontant ne s’est pas armé de courage pour parler de l’échec de son carnaval, mais les faits sont là et prouvent qu’il ne dirige presque rien en Haïti. Que c’est Martelly, le seul maître à bord qui a fait de Jovenel Moise, un petit chef dont l’étendue de pouvoir ne dépasse pas les barbelés du Palais national.

Le panorama des faits retracés par H.O: En effet, presqu’à l’aube, mercredi matin, exactement vers 5 heures, le char de Sweet Micky (Joseph Martelly), suivi des fans de ce dernier, est arrivé devant la Télévision nationale haïtienne (TNH), sur la route de Delmas. Là, l’ex-président demanda au personnel de la TNH d’annoncer qu’il mettait le cap sur Carrefour. Cela laissait entendre que l’ex-chef d’État n’allait pas obéir au mot d’ordre selon lequel le Carnaval 2018 était à sa fin depuis 3 heures a.m. Aussi son char menait-il sans désemparer le carnaval personnel de Martelly vers le sud de la capitale, à la grande satisfaction des festivaliers qui ne demandaient qu’à voir se prolonger la fête. Voilà leur vœu concrétisé grâce à la décision de l’ancien président du pays de passer outre au protocole établi par les autorités.

A l’encre forte, l’hebdomadaire de New York a souligné dans son éditorial du mercredi 21 février 2018, traduit en anglais pour les lecteurs américains et les missions diplomatiques à New York, Miami et Washington que M. Martelly est le pire chef d’État élu, ou arrivé au pouvoir par consensus, que le pays a eu, depuis la chute de la dynastie des Duvalier. Non seulement il a foulé aux pieds les lois et la Constitution, il a affiché une attitude franchement grossière à l’égard des journalistes qui ont voulu le rappeler à l’ordre par rapport à ses responsabilités. On n’oubliera pas ses esclandres à la journaliste vedette de Radio Kiskeya, Lilianne Pierre-Paul, et à d’autres ouvriers de la presse qui ont critiqué ses dérives. De même que les propos indignes d’ un gentleman qu’il a tenus à des femmes justement offusquées par ses paroles qu’elles jugeaient offensantes. En tout cas, chef de l’État usant le langage des bas-fonds ou musicien ordurier, les deux personnages se valent idéalement.

Michel Martelly a dirigé Haïti comme une entreprise privée et a piteusement échoué avec ses « 5E ». Au pouvoir, le président-musicien agit comme s’il est au-dessus des lois, opine Haïti-Observateur qui revient sur les violations flagrantes de la loi par Martelly qui a vassalisé la justice pour plaire à ses amis.




Son quinquennat est rempli de décisions prises en marge de celles-ci. Par exemple, on peut citer l’élargissement de ses amis emprisonnés pour des infractions graves par des juges d’instruction qu’il a nommés précisément à cette fin. On peut citer également le cas du juge Jean Serge Joseph qui trouva la mort dans des circonstances jamais élucidées. Car ce dernier tenait à interroger l’épouse et le fils aîné du président dans le cadre d’un procès intenté par un citoyen les ayant accusés de « détournements de fonds publics ». Aussi bien celui de Woodly Éhéard, dit Sonson Lafamilia. Incarcéré pour « kidnapping, assassinat, trafic de drogue et blanchiment d’argent », le prévenu fut libéré par le juge instructeur Lamarre Bélizaire nommé à ce poste par le président Martelly en vue de blanchir son ami.

L’événement du mercredi 14 février prouve que la présidence de Jovenel Moïse est sous le contrôle de l’ex-président Martelly. Pour avoir opposé des policiers de l’USGPN contre ceux de la DDO, afin d’imposer sa volonté sur la manière dont devait se dérouler le Carnaval 2018, Sweet Micky a mis en péril la sécurité du pays en même temps qu’il a risqué de provoquer des affrontements aux conséquences incalculables entre deux unités différentes de la Police nationale.

En concluant son édito de la semaine, Haïti-Observateur rappelle le premier quinquennat de René Préval, également un valet au service de Jean-Bertrand Aristide. On se souvient d’heureuse mémoire comment Jean-Bertrand Aristide, de sa résidence ā Tabarre dénomméee « Palais rose », avait mis son successeur au Palais national, René Préval, sous coupe réglée; et une vague d’assassinats politiques s’est perpétrée, dont celui du fameux journaliste Jean Léopold Dominique, qui était devenu très critique envers le prêtre défroqué de Saint-Jean-Bosco.

Le président Préval n’avait pas pu réagir même quand sa sœur a été attaquée en plein jour, causant la mort de son chauffeur alors qu’elle essuyait de graves blessures pour lesquelles elle devait se faire soigner ā Cuba. Avec un personnage instable comme Michel Martelly, il y a tout lieu de craindre que la prise en otage de l’administration Moïse-Lafontant n’entraîne d’autres incidents encore plus regrettables.

2 Comments

  • Kerby lamour 21 février 2018

    Ou pa rinmin president martelly pou onetetel. Bay boudaw 2 tap kite peyi ya. Paske li rantre nan reyalite Haiti ya minm

  • Auth_Haitian_Desh 22 février 2018

    Un pretre heretique
    Un boulanger Ivrogne
    Un musicien ordurier et immoral
    Un planteur escroc et opportuniste

    Voila a quoi se resument nos choix politiques dans ces derniers decennies.

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