Quand les responsables d’organismes de Droits Humains sont en manque du pain quotidien !

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Par Tom Dumond
Jeudi 21 septembre 2017 ((rezonodwes.com))– Dernière semaine de Novembre 2014, une vingtaine de dirigeants d’organismes œuvrant pour le respect des Droits Humains se joignent pour attirer l’attention de l’opinion sur la non-tenue d’élections dans le pays depuis 3 ans.




 
Tous unis pour dénoncer ce qu’ils appellent une violation des droits civils et politiques des Haïtiens. Les défenseurs de droits humains mettaient à nu des dirigeants qu’ils accusent de passifs, et qui ne s’inquiètent guerre de la dégradation du climat politique. Pour n’avoir pas organisé d’élections à temps dans le pays, ces dirigeants ont été taxés d’irresponsables et irrespectueux de la loi et des principes républicains par les militants des Droits Humains.
 
En 2014, ils étaient 21 à tirer la sonnette d’alarme sur les conséquences que pourraient occasionner les troubles politiques sur les prévisions de recettes inscrites dans le Budget pour l’exercice 2014-2015.
 
Nous voici en 2017, soit trois ans après, les organisations œuvrant en faveur du respect des Droits humains auraient quand même augmenté en nombre. Mais combien sont-elles aujourd’hui à assurer la défense de la population face à un budget, pour reprendre le terme de certains économistes, « criminel » et des dirigeants sourds, entêtés et maladroits, obstiné contre vents marées à poursuivre leurs objectifs ?
 
Le vote suivi de la publication du budget 2017-2018 coïncide avec le processus de recrutement pour les aspirants au poste de Protecteur et Protectrice du Citoyen (OPC) et pour les prétendants au conseil électoral Permanent (CEP).
 
Combien de défenseurs de Droits Humains ayant osé exercer un quelconque droit d’objection par rapport à la publication de la loi de finances dont l’entrée en exécution se révèle imminent dès le 1er octobre 2017 ? Combien osent dire non au Président de la République dans le processus de mise en œuvre de son dessein ?
 




Peut-être qu’ils sont occupés à compléter leurs dossiers pour l’OPC ou pour le CEP. En tout cas, pas assez de temps pour le budget.   Les responsables d’organisme de Droits humains sont à la recherche du pain quotidien. Bref, ils ont besoin de pognon.
 
Quel est le véritable rôle d’une Organisation de défense des Droits humains ? Y en existe-il véritablement en Haïti ? Quel Organisme assure le contre coup par rapport à l’arbitraire des pouvoirs d’Etat ?
 
Tom Dumond

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