L’ancien sénateur Jean Renel Sénatus (Zokiki) dénonce des architectes du Conseil présidentiel de transition (CPT), structure consensuelle qui s’est révélée un véritable échec pendant près de deux ans, qui prétendent s’ériger en opposant au pouvoir en place.
Sans concession, l’ancienne coordinatrice du Programme national de cantine scolaire Djina Guillet Délatour, réclame l’avènement d’un pouvoir responsable à même de relever les défis de l’heure. Pour elle, le Conseil présidentiel de transition (CPT) doit dégager à partir du 7 février 2026, pour faire place à une équipe politique capable et résolue à l’idée de refonder les institutions républicaines.
L’initiative «7 7 7» témoigne d’un espace d’engagement collectif, d’un cri de ralliement vers un objectif commun : la désignation d’un juge à la Cour de Cassation pour amener le pays sur la voie des élections. Considérée comme un espace pour sensibiliser la population, l’initiative «7 7 7» s’est vue comparer à une période de contractions régulières et douloureuses endurées par une femme enceinte avant la mise au monde d’un bébé. Galvanisée par une foule en délire, Djina Guillet Délatour, appelle à la conjonction des forces sociales pour libérer le pays de ce pouvoir qui l’a conduit à la débâcle.
Plus tranchant que ses alliés, l’ancien sénateur Jean Renel Sénatus étrille les concepteurs du pouvoir de transition qui rêvent de perpétuer leurs oeuvres en voulant imposer leur propre agenda politique à partir du 7 février 2026. Les artisans du CPT ne peuvent en aucun cas s’ériger en opposants contre un pouvoir qu’ils ont accouché, met en garde l’ancien parlementaire. Jean-Renel Sénatus appelle ses adversaires à moraliser la vie politique. Il plaide en faveur d’une nouvelle transition sous le leadership d’un juge à la Cour de Cassation tout en annonçant de nouvelles stratégies visant la prise du pouvoir par un consensus large.

