Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi qu’il annulait l’ensemble des décrets et documents signés par Joe Biden à l’aide d’une machine à signer, une déclaration aux implications juridiques floues. Sur Truth Social, il a soutenu que tout texte approuvé par son prédécesseur via ce dispositif — un automate reproduisant une signature enregistrée — était désormais « sans force ni effet ».
La machine à signer, utilisée depuis le XIXᵉ siècle par l’administration américaine comme par de grandes entreprises, sert à authentifier des documents en volume. Trump en a fait un angle d’attaque récurrent, accusant sans preuve l’entourage de Biden d’avoir signé à sa place des décisions qu’il n’aurait pas approuvées.
En juin, il avait déjà ordonné une enquête visant les collaborateurs de l’ancien président, affirmant qu’ils auraient « usurpé » son pouvoir. Biden a toujours rejeté ces allégations, les qualifiant de « ridicules ».
Si Trump menace désormais de poursuites pour parjure, les experts soulignent qu’aucune base légale n’existe pour invalider rétroactivement des actes présidentiels sur la seule base du mode de signature.