20 novembre 2025
Coupe du Monde: Haïti brillera plus en 2026 qu’en 1974
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Coupe du Monde: Haïti brillera plus en 2026 qu’en 1974

Haïti entra pour la première fois dans la Coupe du Monde de Football en 1974. Immédiatement, elle tomba dans un champ de bataille décoré par des pays géants tels que l’Italie, l’Argentine et la Pologne. Contre l’Italie, Haïti a créé la stupeur lorsque Emmanuel “Manno” Sanon marqua un but historique, brisant la longue série d’invincibilité de Dino Zoff, mais le match s’était tout de même terminé par une défaite. Les Grenadiers perdirent ensuite contre la Pologne et l’Argentine, mais cette mondiale a inscrit Haïti dans l’histoire du football mondial par son courage et son audace face à certains des plus grands noms du sport.

En 2026, le contexte est totalement différent et bien plus favorable. La Coupe du Monde, élargie à 48 équipes, offre des groupes plus équilibrés, et Haïti pourrait affronter des adversaires plus abordables, des équipes d’Afrique, d’Asie ou de la Caraïbe, au lieu d’être immédiatement plongée dans une poule de superpuissances. Cette nouvelle configuration donne aux Grenadiers une chance réelle de compétitionner, de gagner des points et de se hisser à un niveau jamais atteint auparavant.

Un autre avantage majeur de 2026, c’est la force de la diaspora. Avec de nombreux matchs prévus aux États-Unis, les Haïtiens rempliront les stades sans difficulté. Les tribunes seront couvertes de drapeaux bleu et rouge, animées par les chants créoles, les tambours, et la présence massive de supporters venant de Miami, New York, Boston, Orlando, New Jersey et de toutes les communautés haïtiennes d’Amérique du Nord. Les joueurs ressentiront un soutien que l’équipe de 1974 n’a jamais eu la chance d’expérimenter.

La différence entre les deux époques est claire. En 1974, Haïti affrontait des monstres du football mondial avec très peu d’appui extérieur. En 2026, Haïti revient avec plus d’expérience, un environnement plus équilibré, et une armée de supporters prête à transformer les stades en terrain haïtien. Le premier Mondial était une épreuve de survie; le prochain est un moment d’ascension, de progression et de fierté nationale.

Ce retour est symbolique et une réelle opportunité pour Haïti de faire mieux qu’en 1974, et peut-être d’écrire la plus belle page de son histoire footballistique.

Bobb Rousseau, PhD

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