Le président américain Donald Trump a déclaré lundi qu’il envisageait de s’entretenir avec son homologue vénézuélien Nicolás Maduro, alors que le renforcement militaire américain dans la région accroît les tensions. Affirmant que Maduro « n’a pas été bon pour les États-Unis », Trump n’a exclu ni l’envoi de troupes au Venezuela ni d’autres actions, assurant qu’il fallait « prendre soin » du pays, qu’il accuse d’avoir envoyé « des centaines de milliers de prisonniers » vers les États-Unis.
Maduro a répondu être prêt à un dialogue « face à face ». Pendant ce temps, des Marines américains mènent des exercices militaires à Trinité-et-Tobago, voisin immédiat du Venezuela, mais le gouvernement de l’île a assuré qu’il ne permettra jamais que son territoire serve à attaquer Caracas.
Washington accuse le régime Maduro de diriger un cartel « terroriste », tandis que l’armée américaine a déjà conduit plus de 20 frappes contre des bateaux soupçonnés de trafic de drogue, causant au moins 83 morts selon des bilans publics.
Interrogé sur l’éventualité de frappes contre des cibles liées au narcotrafic au Mexique, Trump a déclaré : « C’est OK pour moi… nous sauverons des millions de vies. » Depuis août, les États-Unis maintiennent une présence navale renforcée dans les Caraïbes au nom de la lutte antidrogue.

