DHAKA (Bangladesh) — L’International Crimes Tribunal a prononcé lundi la peine capitale contre l’ancienne Première ministre Sheikh Hasina, jugée en fuite, pour crimes contre l’humanité liés à la répression des mobilisations étudiantes de juillet-août 2024. Le verdict, rendu par contumace, retient sa responsabilité dans l’usage de la force létale ayant causé jusqu’à 1 400 morts selon le dossier soumis au tribunal.
L’ex-ministre de l’Intérieur Asaduzzaman Khan Kamal a également été condamné. Les familles des victimes ont accueilli la décision avec satisfaction, tandis que Sheikh Hasina, installée en Inde depuis sa chute en 2024, a dénoncé un jugement biaisé.
Le gouvernement intérimaire dirigé par Muhammad Yunus a réactivé la procédure d’extradition en vertu du traité bilatéral signé avec New Delhi en 2013. L’Inde a souligné son attachement à la stabilité régionale sans indiquer si elle accédera à la demande bangladaise.

