12 octobre 2025
Haïti – CEP : Jacques Desrosiers intronisé lundi, en présence du BINUH, promet des élections avant le 7 février 2026
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Haïti – CEP : Jacques Desrosiers intronisé lundi, en présence du BINUH, promet des élections avant le 7 février 2026

Le nouveau président du Conseil électoral provisoire doit soumettre au CPT un calendrier électoral accéléré, alors que le pays reste sous le contrôle de groupes armés et que la communauté internationale presse la transition.

M. Desrosiers pense-t-il réellement pouvoir offrir à Haïti de véritables élections libres, honnêtes et crédibles, alors que plus de 800 000 doublons ont été dénoncés dans le registre électoral par l’ingénieur Alex St-Gardien et confirmés à l’époque par Ariel Henry ?

PORT-AU-PRINCE, 12 octobre 2025 (Rezo Nòdwès) – Le journaliste Jacques Desrosiers sera officiellement intronisé lundi comme nouveau président du Conseil Electoral provisoire (CEP), selon le protocole dont Rezo Nòdwès a eu connaissance. La cérémonie se tiendra au local du CEP à Port-au-Prince, en présence de plusieurs représentants du gouvernement, du corps diplomatique et d’institutions internationales, dont le PNUD et le BINUH.

M. Desrosiers devrait communiquer bientôt au Conseil Présidentiel de transition (CPT) un calendrier électoral prévoyant la tenue des prochaines élections générales avant le 7 février 2026, conformément à l’engagement pris par les autorités de suivre à la lettre les recommandations de leurs tuteurs internationaux.

Parmi les invités annoncés figurent le Premier ministre de facto, Alix Fils-Aimé, le général des Forces armées d’Haïti, le directeur général a.i. de la Police nationale, ainsi que plusieurs membres du CPT et de la Primature.

Aucune date précise de scrutin n’a encore été rendue publique, mais le nouveau président du CEP a indiqué vouloir « rétablir la confiance dans le processus électoral » et « permettre au peuple haïtien d’exprimer sa volonté dans les meilleurs délais ».

Reste à savoir qui seront les prochains candidats à vouloir offrir à Haïti ce spectacle hideux d’une campagne électorale menée en l’espace de trois mois, tout en évitant soigneusement les zones contrôlées par des hommes de main armés.

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