Le Hamas a annoncé vendredi être disposé à libérer l’ensemble des otages israéliens encore retenus à Gaza, vivants ou décédés, dans le cadre du plan de paix présenté par Donald Trump. Le président américain a salué un « pas vers une paix durable » et appelé Israël à « arrêter immédiatement les bombardements » afin de faciliter la libération.
Dans sa réponse officielle, le mouvement islamiste ne s’engage toutefois pas sur la question clé de son désarmement, exigé par Israël et inclus dans le plan américain. Mahmoud Mardawi, un responsable du Hamas, a qualifié la proposition de « vague » et « ambiguë », jugeant nécessaires des négociations par l’intermédiaire des médiateurs, notamment le Qatar.
Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 47 sont toujours considérées comme otages, dont 25 mortes selon l’armée israélienne. Le Hamas lie leur libération à un échange avec des prisonniers palestiniens détenus en Israël. Le mouvement s’est également dit prêt à confier la gestion de Gaza à une instance de technocrates indépendants, tout en revendiquant un rôle dans les discussions futures.
Le plan Trump prévoit un cessez-le-feu, la libération des otages sous 72 heures, le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l’armée israélienne et la mise en place d’une autorité de transition sous supervision américaine, appuyée par une force internationale.
Pendant ce temps, les combats se poursuivent. Selon la Défense civile, au moins 49 Palestiniens ont été tués vendredi à Gaza-ville lors de frappes israéliennes. L’ONU affirme qu’« aucun lieu n’est sûr » dans l’enclave, qualifiant les zones dites humanitaires du sud de véritables « lieux de mort ».