Népal – Le mouvement Génération Z atteint son paroxysme
Mardi, le Népal a connu une flambée de violence sans précédent. Des manifestants du mouvement Génération Z ont pris d’assaut les sièges des trois pouvoirs de l’État – Singha Durbar (exécutif), la Cour suprême (judiciaire) et le Parlement (législatif). Les bâtiments ont été la cible d’attaques, de saccages et d’incendies, forçant l’armée à assumer la responsabilité du maintien de la sécurité.
Jamais auparavant un mouvement de contestation n’avait porté un coup aussi direct au cœur même des institutions. Sur les réseaux sociaux, les réactions oscillent entre consternation et inquiétude : certains dénoncent une infiltration d’éléments perturbateurs, d’autres parlent d’un signal grave contre la stabilité nationale. « Le patrimoine de l’État est parti en fumée, c’est une blessure pour l’histoire du pays », écrit une internaute.
Ce basculement brutal fait ressortir la profondeur de la colère sociale, mais aussi la fragilité des équilibres politiques népalais. Des négociations entre les leaders de Génération Z et le chef de l’armée ont été entamées dans la nuit, sans qu’un compromis n’ait encore été annoncé.
