La police kényane a confirmé mercredi l’exhumation de 34 corps et la découverte de 102 restes humains dans des fosses peu profondes du comté de Kilifi, sur la côte kényane. Onze personnes ont été placées en détention, dont quatre considérées comme les principaux suspects.
Le chef de la police, Douglas Kanja, a précisé que de nombreuses victimes ne seraient pas originaires de la région, compliquant leur identification. Il a assuré que les meilleures équipes d’enquêteurs ont été mobilisées pour établir les responsabilités.
Le ministre de l’Intérieur, Kipchumba Murkomen, a exhorté la population à dénoncer sans délai les activités religieuses suspectes, estimant que le silence favorise l’emprise des prédicateurs extrémistes.
Cette affaire rappelle le massacre de Shakahola en 2023, dans le même comté, où plus de 400 corps avaient été retrouvés dans des fosses communes liées à une secte de jeûne.