En Haïti, l’insécurité “programmée” semblerait obéir à une main invisible qui actionne le “remote” des gangs, appelés à se calmer afin de favoriser la tenue du référendum Saint-Cyr/Fils-Aimé et leurs « élections-sélection bouyi vide », relèvent plusieurs observateurs.
Une missionnaire irlandaise, Gena Heraty, et un enfant de trois ans figurent parmi huit personnes libérées en Haïti après près d’un mois de captivité, ont indiqué vendredi des sources officielles. Directrice d’un programme pour enfants et adultes en situation de handicap au sein de l’orphelinat Saint-Hélène, Heraty avait été enlevée le 3 août lors d’une attaque armée contre l’établissement, qui accueille plus de 240 enfants.
L’organisation internationale Nos Petits Frères et Sœurs, gestionnaire de l’orphelinat, s’est dite soulagée, tandis que la famille de la missionnaire a exprimé sa gratitude et son espoir de paix pour le pays. Les autorités haïtiennes n’ont pas commenté la libération. L’attaque est attribuée à l’influence de la fédération criminelle Viv Ansanm, classée organisation terroriste par Washington.
Ce rapt survient dans un contexte de violences croissantes : les gangs contrôlent une grande partie de Port-au-Prince, où enlèvements et exactions se multiplient, rappelant les précédents cas d’otages missionnaires, dont les 17 enlevés par le gang 400 Mawozo en 2021.
