28 décembre 2025
Albert Ramdin affirme placer Haïti au cœur de son mandat à la tête de l’OEA
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Albert Ramdin affirme placer Haïti au cœur de son mandat à la tête de l’OEA

Le Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Albert Ramdin, a affirmé que la résolution de la crise multidimensionnelle en Haïti constitue la priorité majeure de son mandat 2025-2030.

Dans une entrevue exclusive accordée au Sunday Gleaner, Ramdin a souligné que la situation haïtienne interpelle les fondements mêmes de l’OEA : démocratie, droits humains, sécurité et développement. Or, selon lui, tous ces piliers sont actuellement mis à mal en raison de l’absence prolongée d’un gouvernement légitime.

Conscient de l’impact régional de la crise, notamment la migration forcée vers des pays voisins comme la Jamaïque et les Bahamas, Ramdin entend réactiver le Groupe des amis d’Haïti au sein de l’OEA et travailler de concert avec la CARICOM ainsi que d’autres acteurs internationaux.

« J’ai eu d’excellents échanges en Jamaïque avec les dirigeants caribéens, notamment le Premier ministre Andrew Holness, et je salue les efforts de la CARICOM dans la mise en place du Conseil présidentiel de transition », a déclaré Ramdin, rendant hommage au travail des personnalités éminentes de la région.

L’OEA élabore actuellement, en lien avec les autorités haïtiennes, une feuille de route à cinq piliers, dont le premier vise à restaurer la sécurité et garantir l’accès humanitaire aux populations les plus vulnérables.

« Il faut sécuriser les ports, rouvrir les routes, organiser une aide humanitaire structurée. Une fois ce plan finalisé, il sera présenté aux autorités haïtiennes, à l’ONU et à la CARICOM », a-t-il précisé.

Des projets d’identification citoyenne sont également en cours pour poser les bases d’un futur processus électoral crédible.

Ramdin appelle à une approche globale, alliant sécurité, santé, éducation et réforme institutionnelle, afin de permettre un retour durable à l’ordre constitutionnel.

« Les défis d’Haïti sont profonds, mais ils résonnent avec ceux d’autres pays de la région – du changement climatique à la dette en passant par la migration. Il faut une réponse régionale unifiée », conclut-il.

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