L’Iran a qualifié vendredi de « déclaration de guerre » l’attaque aérienne d’envergure menée par Israël sur plusieurs sites militaires et nucléaires iraniens. Le raid, qui a causé la mort de hauts gradés, dont le chef des Gardiens de la Révolution et six scientifiques du programme nucléaire, marque une escalade dramatique dans les tensions régionales.
Selon l’armée israélienne, près de 200 avions ont frappé une centaine de cibles, notamment le site nucléaire de Natanz. L’Organisation iranienne de l’énergie atomique a minimisé les dégâts, les qualifiant de « superficiels », mais l’armée israélienne affirme avoir atteint des installations souterraines critiques.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué que l’opération durerait « de nombreux jours », affirmant avoir « frappé au cœur du programme de missiles balistiques de l’Iran ». En réaction, Téhéran promet une riposte sans « aucune limite ». Des drones iraniens ont été interceptés au-dessus d’Israël et de la Jordanie.
Le président américain Donald Trump a appelé à un accord nucléaire immédiat sous peine de frappes « encore plus brutales ». Pendant ce temps, la communauté internationale appelle à la retenue. L’ONU, l’Arabie saoudite, la Turquie et d’autres acteurs régionaux redoutent une conflagration totale.
Alors que les cours du pétrole flambent et que le trafic aérien est perturbé, un sixième cycle de négociations sur le nucléaire prévu à Mascate semble compromis, faisant craindre un embrasement généralisé au Moyen-Orient.

