Le député Pedro Martínez, représentant du parti Alianza País et président de la Commission des droits humains à la Chambre des députés, a vivement dénoncé mardi les « maltraitances systématiques » dont seraient victimes les citoyens dominicains vivant à Porto Rico en situation migratoire irrégulière.
Lors d’une intervention ferme au Parlement, Martínez a alerté sur une « structure organisée de persécutions et d’arrestations arbitraires » orchestrée contre les ressortissants dominicains. Il a souligné que ce problème dépasse le simple cadre migratoire pour toucher aux droits fondamentaux. « Il semble que nos compatriotes n’ont personne pour les défendre », a-t-il déclaré.
Le député a également cité des prises de position récentes de personnalités politiques portoricaines, telles que la sénatrice María de Lourdes Santiago Negrón, le député Denis Márquez Lebrón, et l’ex-gouverneur Alejandro García Padilla. Tous ont dénoncé le traitement indigne infligé à la communauté dominicaine, qualifiant la situation de « violence institutionnelle ».
Pedro Martínez a regretté le silence persistant des autorités dominicaines face à ces abus, appelant le ministère des Affaires étrangères et le consulat à Porto Rico à vérifier de manière rigoureuse les faits dénoncés. Il a enfin exhorté à un débat national sur les conditions des migrants dominicains, souvent négligés, malgré leur contribution économique essentielle par les envois de fonds.


