Le ministre des Travaux publics, Transports et Communications, l’ingénieur Raphaël Hosty, rappelle au personnel du Centre national des équipements (CNE) que l’institution a été dissoute par décision du Conseil des ministres en date du 2 août 2024. Il précise que près d’un millier de personnes réclament des arriérés de salaire, bien qu’elles ne disposent pas de contrat formel avec le CNE.
S’exprimant lors de la 11ᵉ édition des « Mardis de la Nation » à la Primature, le ministre s’est montré évasif quant à la position de l’État face aux revendications des anciens contractuels. Selon lui, les protestataires ne peuvent présenter de contrats en bonne et due forme, ce qui complique le traitement de leur dossier.
Il a également mentionné que des rencontres ont été planifiées avec le directeur général du CNE dissous, Kenton Louis, afin de trouver une issue à cette situation. Toutefois, l’ancien responsable s’est souvent absenté, rendant difficiles toute avancée et toute perspective de solution.
Malgré ces obstacles, le ministre annonce que les dossiers sont actuellement en cours de traitement au Ministère de l’Économie et des Finances (MEF). Les techniciens du MEF travaillent à épurer la liste des employés réguliers et irréguliers. Il existerait, selon Hosty, des cas de personnes sans contrat, d’absentéistes, ou d’individus ayant quitté le pays, qui continuent toutefois de réclamer leur dû auprès du Trésor public.
À noter qu’un manifestant a été blessé par balle à l’issue d’un sit-in organisé le lundi 2 juin à Delmas par des anciens contractuels du CNE. Ils réclamaient du ministre Raphaël Hosty le paiement de leurs arriérés. Le ministre a déclaré « déplorer cet incident malheureux ».
Hervé Noël
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