Plus de 150 personnes ont trouvé la mort à Mokwa, dans le centre du Nigeria, à la suite de violentes inondations provoquées par des pluies torrentielles. Le bilan, auparavant de 115 morts, s’est aggravé, et les secours redoutent qu’il continue de grimper.
Selon l’Agence de gestion des urgences, plus de 3000 habitants ont été déplacés, 265 maisons détruites, et deux ponts emportés. Plus de 50 enfants d’une école coranique restent introuvables. Des routes sont impraticables, et plusieurs quartiers ont été engloutis par les eaux du fleuve Niger.
Les opérations de sauvetage se poursuivent, mobilisant Croix-Rouge, armée, police et bénévoles. Le président Bola Tinubu a promis une aide immédiate, tandis que les habitants, traumatisés, cherchent encore leurs proches.
Ces inondations rappellent la vulnérabilité du pays face à des pluies de plus en plus intenses, exacerbées par le changement climatique, une urbanisation anarchique et des infrastructures déficientes.
En 2024, plus de 1200 personnes avaient déjà péri dans des conditions similaires. Mokwa devient aujourd’hui un symbole tragique d’une urgence climatique et humaine de plus en plus fréquente au Nigeria.


