À travers une PROPOSITION DE LOI de l’organisation justice et Solidarité-Js
Dénommée : PENSION RETRAITE ET ASSURANCE EN FAVEUR DES AGRICULTEURS ET MADAN SARA EN HAYTI.
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À travers une copie à nous adresser, l’organisation, après *maintes consultations, cette dernière vise* à présenter à l’exécutif *ce projet de loi en souhaitant de pouvoir l’adopter, puisque cela va* permettre à l’État de formaliser les activités informelles de ces catégories, ( *elles, participant beaucoup à l’accroissement de l’économie du pays )leur aider à bénéficier de leur retraite de manière à ce qu’elles* puissent vivre leurs derniers jours dans la dignité.
Cette proposition de loi a pour objectif de formaliser l’activité des planteurs ( *Agriculteurs-pêcheurs-éleveurs*) et Madan sara) comme leur activité, génératrice de revenus, qui aura pour finalité de garantir la dignité de ces catégories.
Cette proposition prévoit en outre, que l’agriculteur-madan sara cotisent un montant de (1000) mille gourdes le mois alors que l’Etat dépose en retour à leur compte (1000) mille gourdes dans un compte qui portera le nom de compte de consignation et de retraite. *Pour qu’au moment de leurs départs à la retraite , à l’âge de 55 ans et, après 25 ans de cotisation et plus* *ils recevront* (20.000) milles gourdes le mois, une somme qui leur *permettra* de couvrir *les* frais de nourriture et de soins médicaux *et autres.*
Les planteurs et madan sara
auront la chance de payer leur taxe convenablement dans leurs communes *respectives* au même titre que tous les employés de l’Etat et du secteur privé des affaires.
Cette idée de proposition de loi en faveur des planteurs et Madan sara, intervient à un moment où tout le monde *peut constater que les citoyens, généralement, une fois atteints* l’âge de 60 ans sont en nette régression physique *au point même de ne plus pouvoir continuer à travailler comme ça doit et se mettent involontairement pour la plupart* sous la responsabilité de leurs enfants s’ils en ont ou sous la responsabilité de l’église ou d’autres entités de charité. *Enfin, cela aussi pourra éviter ou diminuer* la migration interne des paysans -planteurs *qui, eux, peuvent continuer à* servir de levier à notre agriculture.
Ces pratiques de vivre sous dépendance financière sont totalement en contradiction à la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, donc, l’Etat se trouve obliger de respecter, protéger et faire la mise en œuvre des droits de l’homme.Telles sont les obligations de l’Etat , partie à l’adoption de la déclaration des droits de l’homme en 1948.
En Conclusion
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Avec cette proposition de loi qui peut être adoptée en conseil des ministres par le pouvoir en place ad intérim, l’Etat fera montre sa bonne volonté à garantir la dignité des planteurs et Madan Sara *après la retraite,* et que ces derniers auraient attendu si longtemps une telle disposition juridique laquelle proposition répondra à leurs désidératas étant citoyens, citoyennes à part entière.
Me Ebens EXANTUS,av.
Directeur exécutif.