Mercredi 9 août 2017 ((rezonodwes.com))– Les relations sont tièdes entre le maire principal et ses adjoints. Jean Samson Limongy est dans l’œil de Delor Desgranges qui ne cesse de dénoncer les actions de son collègue dans les médias locaux.
Le maire adjoint , Delor Desgranges qui semble rejoindre une frange de l’opposition, est très acide envers le maire principal. Mr Limongy, selon lui ,prend les décisions tout seul sans consulter les autres maires. Ce comportement autoritaire a une conséquence néfaste sur le fonctionnement de la mairie qui ces temps-ci n’est pas fonctionnelle, a regretté Mr Desgranges .
Prenant comme exemple , l’annonce du carnaval Dous Makos pour les 5 et 6 Août 2016, Telor Desgranges qui intervenait sur les ondes de la radio Préférence cette Semaine, veut montrer à la population que le Maire a fait fausse route en annonçant un carnaval sans l’approbation des autres. Pour le maire adjoint, il est quasiment impossible d’organiser une telle activité sans planification.
A noter que ce carnaval n’a pas eu lieu et que c’est le silence total du côté de la mairie. Des membres de la diaspora, venus spécialement pour participer à l’événement ont été obligés d’aller à Bananier et à Kokoye Beach pour oublier cette déception.
L’ancien député Jean Samson Limongy devient de plus impopulaire. Ses moindres actions soulèvent la grogne de la population. Le maire se lance follement dans un long champs de réforme fiscal pour générer de recettes, une démarche incomprise par ses administrés.
Les visées du maire sont les unes plus compliquées que les autres. Le dossier de la police municipale est très critiqué par certains citoyens, mais malgré les dénonciations, cette entité dirigée par un policier révoqué de la PNH est déjà en service et ses membres sillonnent les rues de la ville avec des armes de gros calibre, a rapporté Guyto Mathieu, journaliste PDG de la radio Préférence.
Comme un baril de poudre, le cartel municipal de Petit-Goave est sur le point d’exploser à cause d`une hostilité grandissante entre ses membres. Les maires adjoints ont ouvertement exprimé leur inconfort.
Quel sera l’avenir de ce cartel divisé dans une ville où tous les problèmes sociaux sont prioritaires ?
Delmondo Charlemagne
