Deux ex-directeurs de police, l’un en Afrique de l’Ouest,
L’autre, descendant d’Africains, voici leur geste.
Le premier, témoin de quarante morts tragiques,
Contraint à la démission, un sort dramatique.
Le second, malgré des milliers de vies fauchées,
Refusa de partir, veut être promu, obstiné.
L’un, investi par la loi, avec l’aval des élus,
L’autre, de facto, aspirant à régner sans cesse, têtu.
Le premier, accusé sans l’aval de son supérieur,
Cherchait à créer des zones de non-droit, sans honneur.
Le second, complice de celui qui l’a institué,
Poursuivait des actions similaires, le pouvoir perpétué.
Pourtant, ils se ressemblent, ces chefs sans conscience,
Mais l’un, face au peuple mûri, subit la sentence.
L’autre, dans le laxisme, feint de ne pas voir,
Une population lasse, sans guide pour l’espoir.
L’un, remplacé par son adjoint, est-ce une opportunité?
Pour redresser le cap, instaurer l’équité.
L’autre, par un importé, recyclé, est-ce la continuité?
Ou une farce de plus, trompant la société?
Deux chefs de police, maintenant sans pouvoir,
Deux destins croisés, mais divergents par devoir.
L’un, chassé par un peuple vigilant et fier,
L’autre, dans l’indifférence, espère être récompensé ailleurs.
cba

