5 octobre 2025
Journal Libération : L’impérialisme débarque en Haïti sous un visage noir
Actualités Corruption Economie Élections Insécurité|Kidnapping Pages d'Histoire d'Haiti PHTK autorise l'occupation du pays Société

Journal Libération : L’impérialisme débarque en Haïti sous un visage noir

Le Kenya dirige la quatrième intervention militaire étrangère en Haïti depuis le 29 juillet 1915

La première vague de policiers kenyans soutenus par l’ONU est arrivée en Haïti, avec environ 400 personnes débarquées à Port-au-Prince. Pendant ce temps, des mobilisations massives ont eu lieu dans les rues de Nairobi, au Kenya, pour s’opposer à un projet de loi de finances soutenu par le FMI, qui aurait encore étranglé l’économie kenyane et exacerbé les crises existantes en matière de niveau de vie pour le peuple kenyan. Les manifestations contre le projet de loi de finances ont fait l’objet d’une violence policière intense qui a fait 200 blessés, plus de 20 personnes ont été massacrées et de nombreuses personnes ont été arrêtées. La population kenyane s’insurge contre le projet de loi de finances et rejette l’idée d’une aggravation de la pauvreté.

Alors qu’une crise interne se déroule dans le pays, le président kenyan William Ruto aide délibérément les États-Unis et leurs alliés à mener une nouvelle intervention étrangère en Haïti pour réprimer tout mouvement populaire et toute résistance sous le couvert d’un « engagement en faveur du panafricanisme », de la sécurité et du maintien de la paix.

Le Kenya dirige la quatrième intervention étrangère en Haïti

La police kenyane en Haïti sera rejointe par des officiers des Bahamas, du Bangladesh, de la Barbade, du Bénin, du Tchad et de la Jamaïque, soit un total de 2 500 officiers. Selon le Conseil de sécurité des Nations unies, le déploiement, d’un coût annuel de 600 millions de dollars, se fera par étapes. Jusqu’à présent, le fonds administré par l’ONU pour la mission n’a reçu que 18 millions de dollars de contributions du Canada, de la France et des États-Unis. Toutefois, les États-Unis ont promis un soutien total de 300 millions de dollars.

L’arrivée des officiers kenyans marque la poursuite de l’intervention militaire étrangère en Haïti, après l’échec de la « mission de maintien de la paix » de l’ONU de 2004 à 2017, entachée d’allégations d’agressions sexuelles commises par ses troupes et son personnel. En outre, des soldats de la paix népalais ont été accusés d’avoir introduit le choléra dans la plus grande rivière d’Haïti en octobre 2010, entraînant la mort de plus de 10 000 Haïtiens. Bien que l’ONU ait reconnu son rôle dans l’épidémie et le manque d’efforts suffisants pour la combattre, elle n’a pas explicitement admis avoir introduit la maladie.

Il est prouvé que l’intervention étrangère d’organismes impérialistes historiques a provoqué l’étranglement financier, l’instabilité structurelle et la stagnation d’Haïti. En outre, les organisations internationales ont exprimé des inquiétudes quant au déploiement de policiers kenyans, compte tenu de leurs propres violations des droits de l’homme et des allégations de brutalité policière au Kenya lors de manifestations.

Cliquer le lien suivant pour la suite du texte: Imperialism comes to Haiti with a Black face – Liberation News

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.