Washington Post : Kenya will also host Haitian police for training, and the delegation in Nairobi on Tuesday visited the barracks where drills will take place, Kenyan police said.
Le Kenya s’apprête à diriger une mission multinationale de maintien de la paix soutenue par l’ONU et composée d’officiers originaires de plusieurs pays afin de lutter contre la violence « programmee » des gangs en Haïti, qui a fait des milliers de morts et forcé plus de 360 000 personnes à fuir leur foyer.
« Nous comptons sur votre soutien », a déclaré Joachim Prohete, responsable de la police haïtienne, à l’inspecteur kényan Japhet Koome lors d’une réunion à Nairobi, alors que la police se heurtait à des manifestants opposés à l’impôt dans les rues.
« Nous sommes prêts et nous nous engageons à venir et à apporter notre aide chaque fois que cela sera nécessaire », a déclaré Koome à la délégation haïtienne en retour.
La police haïtienne a également rencontré les commandants des 1 000 officiers kenyans qui seront déployés dans le cadre de la mission multinationale de maintien de la paix.
Le Kenya accueillera également la police haïtienne pour des formations, et la délégation présente à Nairobi a visité mardi les casernes où se dérouleront les exercices, a indiqué la police kenyane.
La semaine dernière, le président William Ruto a déclaré que le Kenya honorerait son engagement de rétablir la paix dans le pays des Caraïbes. Lors de la visite d’État de M. Ruto en mai, le président américain Joe Biden a exprimé sa profonde reconnaissance pour le déploiement prévu par le Kenya.
Le déploiement qui devait avoir lieu en mai a été reporté pour permettre l’achèvement des bases d’où les officiers opéreront et l’acquisition d’équipements clés, notamment des véhicules.
Depuis des décennies, Haïti souffre de la pauvreté, de l’instabilité politique et des catastrophes naturelles. L’histoire de l’intervention internationale en Haïti est complexe. Une mission de stabilisation approuvée par l’ONU, qui a débuté en juin 2004, a été entachée par un scandale d’abus sexuels et par l’apparition du choléra, qui a tué près de 10 000 personnes. La mission a pris fin en octobre 2017.

