S’agit-il du type de policiers que le secteur privé haïtien des affaires souhaiterait voir arriver dans un pays où la corruption est institutionnalisée ?
Les agents de la circulation devront désormais déclarer leur patrimoine à la Commission d’éthique et de lutte contre la corruption (EACC), selon un projet de loi prévoyant que cette déclaration soit soumise tous les trois mois.
Si le Parlement adopte un projet de loi visant à étouffer ce vice dans l’œuf, les agents de la circulation avides de pots-de-vin connaîtront des temps difficiles.
Les députés examinent actuellement un projet de loi visant, entre autres, à limiter les activités des agents de la circulation à des zones désignées où ils seront surveillés en permanence.
Le projet de loi 2024 sur la corruption, parrainé par le député Obadiah Barongo, est examiné par la commission de l’administration et des affaires intérieures de l’Assemblée nationale. Il propose que les zones désignées soient placées sous vidéosurveillance.
« L’inspecteur général doit délimiter toutes les zones où les agents de la police de la circulation sont désignés et coordonner l’installation de caméras de vidéosurveillance dans toutes les zones où se trouve la police de la circulation », peut-on lire dans la proposition de loi.
« L’inspecteur général doit s’assurer que les caméras de vidéosurveillance installées dans les zones de circulation désignées sont entretenues.
Dans sa proposition, M. Barongo souhaite que l’inspecteur général soit contraint par la loi de prendre des mesures à l’encontre d’un agent qui accepte un pot-de-vin en uniforme alors qu’il est en service actif dans un lieu public.