Décret Ariel/ CP: L’avocat américain Brian Concannon explique comment le gouvernement de facto compte remplacer les membres du Conseil Présidentiel

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Décret Ariel/ CP: L’avocat américain Brian Concannon explique comment le gouvernement de facto compte remplacer les membres du Conseil Présidentiel

« Si m konprann byen, Caricom voye akò ki negosye a bay defakto yo. Yo, chanje l, yo pibliye sa k nan lide yo. Se sa?

M pa sezi. Se yon dal sadik. Yon pil #manfouben ki mete nou nan yon kriz san parèy e ki pa gen okenn pwoblèm pou nou kontinye anfonse nan laterè. « @Velina

Beaucoup de gens se demandent quel est l’objectif du gouvernement démissionnaire de Ariel Henry qui a ignoré l’accord négocié entre les parties et publié ce décret scélérat et contradictoire le, vendredi 12 avril dernier .


Si pour Jake Jhonston, l’auteur de AID STATE , le décret « créant » le conseil présidentiel est une nouvelle tentative du gouvernement de facto de Ariel Henry de s’accrocher au pouvoir et les États-Unis et la CARICOM en soutenant ce projet se font jouer, l’avocat américain Brian Concannon, fondateur de : Institute for Justice & Democracy in Haiti, croit détenir une réponse à cette question , car l’audace du PM de facto n’est limitée que par son de désir de garder c pouvoir qu’il partage avec les gangs armés criminels directement ou par l’intermédiaire de ses alliés identifiés dans beaucoup de secteurs très actifs sur les réseaux sociaux.


D’abord M. Concannon fait remarquer que le décret publié par le Gouvernement de facto démissionnaire n’installe pas réellement le TPC (Conseil Présidentiel de la Transition). Selon l’article 12, l’installation se produira lorsque le Premier ministre, au pouvoir en Californie après que les attaques de gangs l’ont empêché d’entrer le 5 mars, « prendra les dispositions nécessaires ».
Il indique dans ce message publié sur son compte X que ledit décret ne précise pas réellement qui fait partie du TPC. Les noms devraient figurer dans un décret séparé, qui n’a pas été publié. La plupart pensent que c’est parce qu’après 5 semaines de négociations et de changements de membres, il y aura d’autres changements.


L’avocat américain note que bien que l’accord politique signé par les membres du TPC (non publié donc non officiel) ait donné aux autorités de transition la liberté de décider de la manière dont la communauté internationale peut soutenir au mieux la sécurité d’Haïti, le décret les oblige à accepter l’intervention kenyane d’Henry, à deux reprises.


Le PHTK croit qu’il doit toujours continuer à écrire les règles de la vie politique en Haïti L’article 3 du décret permet au Conseil des ministres de déterminer l’organisation et le mode de fonctionnement du TPC. Les nouveaux ministres ne prendront leurs fonctions qu’après l’installation du TPC et la nomination d’un nouveau Premier ministre, ce que fait le régime actuel, soutient le défenseur des droits humains.


Une fois qu’Henry sera revenu et aura pris les dispositions nécessaires à l’installation du TPC, les marchandages commenceront pour décider du nouveau Premier ministre et des ministres (les alliés du PHTK disposant de 3/7 des sièges). Entre-temps, il reste Premier ministre, note M. Concannon.
Le régime Henry de facto, inconstitutionnel, aurait annoncé que les membres désignés du CPT devraient lui soumettre leurs qualifications. Donc plus de retard et un éventuel rejet des personnes désignées, conclut Brian Concannon.


https://twitter.com/HaitiJustice/status/1778906005192966241?t=6RYD8hWrOaZnGI0wF633UQ&s=19

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