La CARICOM annonce que la formation du collège présidentiel inédit haïtien à 7 Têt, « made in Jamaica », est fin prête

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Le SDP-EDE-Montana-Lavalas vont-il bientôt s’allier pour ordonner à la police de bombarder de gaz lacrymogènes les Haïtiens qui s’opposent à ce nouveau gouvernement « pope-twèl » made in Jamaica ?

Mardi 19 mars 2024 ((rezonodwes.com))–La CARICOM a annoncé mardi que tous les groupes, groupements et partis politiques, à l’exception d’un seul (Pitit Dessalin), ont proposé des candidats pour le conseil présidentiel à 7 Tet, chargé, dit-elle, « de sélectionner un premier ministre intérimaire » pour Haïti, qui reste en proie à la violence aveugle des gangs.

Le conseil initial de neuf membres a été réduit à huit après que le parti Pitit Desalin, dirigé par l’ancien sénateur et candidat à la présidence Jean-Charles Moïse, a refusé un siège la semaine dernière au sein de cet « amalgame », selon les qualificatifs du sociologue haitien Frederic Boisrond intervenant sur Radio-Canada.

M. Moïse est allié à Guy Philippe, un ancien chef rebelle qui a purgé une peine aux États-Unis après avoir plaidé coupable de blanchiment d’argent lié au trafic de drogue.

Le groupe de l’Accord de Tonton Noel du 21 décembre, allié au Premier ministre de facto Ariel Henry, qui a plongé Haïti dans un chaos total en accordant pleine et entiere immunite au gangs, selon des déplacés des ‘territoires perdus’, a été l’un des derniers à résister, soumettant un nom lundi à la CARICOM pour intégration dans le gouvernement Tet Kale#4 « made in Jamaica« . Sa nomination avait été retardée par des querelles intestines, les dirigeants du groupe se disputant les candidats potentiels pour la maintenance du statu quo.

Dr Henry, Premier ministre virtuel et chef d’un gouvernement de doublure, qui n’a toujours pas pu regagner Haïti en raison de la violence « programmée » des gangs qui a entraîné la fermeture de son principal aéroport international, a promis de démissionner une fois que le conseil de transition aura été mis en place. Il était en voyage officiel au Kenya pour « promouvoir le déploiement, soutenu par les Nations unies, d’une force de police du pays d’Afrique de l’Est pour lutter contre les gangs en Haïti lorsque des hommes armés » ont lancé des attaques le 29 février dans la capitale, Port-au-Prince, qui se poursuivent encore aujourd’hui.

Le déploiement a été retardé, mais la teneur du document signé par Ariel Henry, qui n’a aucune autorité légitime ou constitutionnelle, reste inconnue.

Il convient de souligner que la Caricom a passé sous silence le communiqué de la Conférence épiscopale, indiquant clairement qu’elle n’a délégué aucun représentant, à quelque titre que ce soit, à ce « collège présidentiel » sans précédent.

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