Attaques répétées de bandes criminelles armées contre la Banque Nationale de la République d’Haïti

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un billet de la redaction

Sommes-nous en train d’assister à un film de western où de grands bandits braquent les banques ? Tout cela fait-il partie de l’effondrement d’Haïti lors de l’élection-sélection de Michel Martelly en mai 2011 ?

Les dernières attaques répétées de bandes criminelles armées contre la Banque Nationale de la République d’Haïti (BRH) alimentent de sérieuses inquiétudes sur la sécurité et la stabilité de l’institution financière la plus emblématique de la République d’Haïti. Conçue comme un bastion de résistance incontournable, la BRH est de plus en plus menacée par des groupes criminels « en mission » déterminés à perturber l’ordre économique déjà fragilisé par l’appétit insatiable des vautours Tet Kale.

Heureusement, les attaques du 18 mars ont été déjouées grâce à l’intervention efficace des forces de police et de l’armée. Leur bravoure et leur dévouement ont permis de préserver l’intégrité physique et symbolique de la BRH, située non loin du Palais national, renforçant ainsi la confiance dans les capacités de défense du pays, sans qu’il soit nécessaire de faire appel à une force d’occupation qui ne dit pas son nom.

La BRH, bien que prise en otage par le régime corrompu des Tet Kale-PHTK depuis plus d’une décennie, incarne non seulement la stabilité financière au gré de la classe possédante, mais représente également la banque de réserve de la République et joue un rôle fondamental dans le maintien de l’équilibre économique et financier du pays. Si des assaillants parvenaient à prendre en otage cet édifice stratégique, les conséquences pourraient être désastreuses, plongeant la nation dans un chaos vital « programmé » depuis l’élection-sélection d’un jocker débraillé à la présidence du pays pour nous punir. Et ce n’est pas fini !

Ces attaques répétées, si elles n’ont pas une puissante main cachée derrière elles, conduisent également à s’interroger légitimement sur la gestion de la sécurité intérieure et sur l’efficacité des mesures préventives adoptées. La présence de personnalités telles que Patrick Boisvert à la tête de la Primature et Franz Elbe, PNH, nécessite une approche attentive, car la protection de la BRH ne relève pas seulement de la responsabilité des forces de sécurité, mais aussi de celle de la gouvernance et de la gestion des ressources humaines.

En conséquence, des mesures immédiates et efficaces doivent être engagées pour protéger la BRH et garantir sa sécurité à long terme. Au-delà de l’aspect financier, la préservation de l’intégrité de la BRH est désormais une question de survie nationale, une exigence fondamentale pour éviter au pays le fléau du grand banditisme d’Etat ainsi que l’instabilité économique qui en résulterait.

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