« Dans les moments de crise, l’âme est secouée de la même manière que les océans en furie. » – Marcus Aurelius
Si la formation d’un nouveau gouvernement tarde toujours à se concrétiser, – espérons que ce n’est pas une nouvelle version Tèt Kale#4 -, environ une semaine après le rejet d’Ariel Henry, ce ne sont pas les hommes de bonne volonté qui manquent. Pour l’heure, ce qui fait défaut, c’est le recrutement d’une nouvelle classe de collaborateurs de conzes et d’esclaves domestiques à talents pour poursuivre subtilement l’agenda destructrice d’Ariel avec une multitude de « territoires perdus ».
La situation politique actuelle en Haïti, caractérisée par l’absence prolongée du Premier ministre de facto, Ariel Henry, plonge le pays dans l’incertitude et le délitement. Cette crise, loin d’être circonstancielle, fait émerger des problématiques fondamentales qui ont des répercussions profondes sur la stabilité politique et sociale du pays.
La Quête du Véritable Pouvoir
Mais au cœur de cette crise, il y a une question primordiale : qui détient réellement le pouvoir en Haïti ? Alors que les Haïtiens expriment leur frustration face à la gestion chaotique de la crise par le gouvernement corrompu « pope twèl » Tèt Kale-SDP-Fusion-Inite-RDNP, les sentiments d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays, selon maarteen Boute de la Digicel, se font de plus en plus insistants. Les informations sur l’implication des Etats-Unis dans la crise interrogent sur l’autonomie politique d’Haïti et sur la portée réelle de sa souveraineté. Le peuple haïtien, déjà durement touché par des décennies d’instabilité politique, cherche désespérément des éléments de réponse à ces questions vitales.
La Crédibilité des Acteurs Internationaux
A ce titre, le rôle des institutions internationales, en particulier du CARICOM, est remis en question. Alors que la CARICOM a tenté de jouer un rôle de médiateur dans la crise haïtienne, ses actions passées, notamment sa tentative de maintenir Ariel Henry au pouvoir, jettent le doute sur sa crédibilité et son impartialité dans la recherche à la Jamaique d’une nouvelle solution viable. Les Haïtiens contestent la capacité de la CARICOM à agir dans l’intérêt véritable du peuple haïtien, sans être influencée par des intérêts politiques ou économiques extérieurs. Valèt pa Mèt!
La Survie de la Démocratie Haïtienne
Au-delà des considérations politiques et géopolitiques, la crise actuelle, préfabriquée avec les gangs sapèques et cravates les plus divers, nourrit des inquiétudes plus profondes sur la survie de la démocratie haïtienne. L’usurpation de pouvoir d’Ariel Henry et la réaction de la population rejoignent les interrogations sur la légitimité des processus électoraux et la stabilité des institutions démocratiques. Les Haïtiens se demandent si leur pays peut réellement évoluer vers une démocratie fonctionnelle et inclusive, ou s’il est condamné à rester prisonnier d’un cycle sans fin de corruption et d’instabilité politique.
La Voie à Suivre
Face à cette crise existentielle, il est impératif que les acteurs nationaux et internationaux adoptent une approche cohérente et concertée pour résoudre les défis complexes auxquels Haïti est confronté. Il est nécessaire de reconnaître l’urgence de la situation et d’engager un dialogue inclusif et transparent avec toutes les parties prenantes. Seule une réponse collective, exempte de solutions toutes faites, basée sur le respect des principes démocratiques et de la souveraineté nationale, nous permettra de surmonter les défis actuels et de tracer la voie vers un avenir plus stable et plus prospère pour le peuple haïtien. Les pages de Tèt Kale-PHTK, du Core Group, et de la BINUH devront être entièrement tournées vers cet objectif, afin d’épargner à Haïti de nouveaux malheurs sur le chemin de la stabilité.