5 octobre 2025
Jérémie : Des citoyens s’évanouissent lors d’une répression policière contre les manifestations réclamant la démission de Ariel Henry, sans mandat légitime
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Jérémie : Des citoyens s’évanouissent lors d’une répression policière contre les manifestations réclamant la démission de Ariel Henry, sans mandat légitime

Les policiers ont fait usage abusif de gaz lacrymogène pour libérer la voie publique paralysée par des barricades constituées d’objets divers. À Jérémie, des nouveau-nés, des vieillards, des femmes enceintes sont tombés en syncope, d’autres ont frôlé la mort à la suite d’une intervention brutale des forces de l’ordre.

À Jérémie, malgré une météo peu clémente, les citoyens ont maintenu la mobilisation visant à exiger la démission du premier ministre de facto, Dr Ariel Henry. Des barricades de pneus enflammées ont été renforcées dans plusieurs artères du chef-lieu du département de la Grand’Anse, rapporte la presse locale.

Dans la localité Sources-Dommage, la Police nationale d’Haïti (PNH) a montré ses muscles lors d’une opération visant à libérer la voie publique des barricades dressées par des manifestants. Les policiers ont fait usage abusif et disproportionné de gaz lacrymogène pour mettre en déroute la résistance des citoyens. Il est rapporté que des cas de personnes tombées en syncope après avoir inhalé de gaz lacrymogène. Des nouveau-nés, des vieillards, des femmes enceintes ont été conduits à l’hôpital, selon des médias de Jérémie.

Depuis plusieurs semaines, une situation de révolte populaire secoue la métropole de la Grand’Anse et ses environs. Des partisans de l’ancien sénateur élu, Guy Philipe qui prônent une révolution contre le système politique réclament la démission du chef du gouvernement de facto, Ariel Henry incapable de juguler une crise sécuritaire vielle depuis plus de 3 ans.    

Le blocage de la route nationale numéro 2 à hauteur de Mariani et Martissant par des bandits complique la tâche aux commerçants de Jérémie qui sont dans l’impossibilité de faire écouler leurs produits à Port-au-Prince. Pour des citoyens, l’intervention des forces de l’ordre pour brutaliser les voies qui exigent le départ du premier ministre Ariel Henry, alors que les bandits s’exhibent en tout quiétude, parait du non-sens.

Hervé Noel
vevenoel@gmail.com

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