Rapprocher l’État de la jeunesse, favoriser la compréhension des mécanismes qui structurent la gouvernance publique — en particulier ceux relatifs à la reddition de comptes — et renforcer la vigilance citoyenne constituent les axes mis en avant par l’Inspection générale des finances (IGF), a indiqué sa directrice générale, Gœthie Varnelle Morency, lors d’une conférence universitaire organisée aux Cayes le 27 novembre dernier.
Face à une assemblée réunissant autorités locales, universitaires, acteurs de la société civile et personnalités influentes, la directrice de l’IGF a ouvert les échanges autour de l’architecture de contrôle de l’administration publique. Présentée comme une thématique technique, cette architecture représente toutefois un instrument déterminant dans la lutte contre la corruption, observe Gœthie Varnelle Morency.
L’ensemble des discussions a porté sur les modalités par lesquelles les institutions publiques garantissent transparence, responsabilité, gestion rigoureuse des deniers publics et respect de l’intérêt général. Selon la directrice générale de l’IGF, le contrôle de l’État ne repose pas uniquement sur des sanctions, mais également sur des outils d’équilibre essentiels au fonctionnement d’une gouvernance responsable.
Dans un contexte national marqué par de multiples défis, les organes de contrôle se trouvent à une étape décisive. À ce titre, Gœthie Varnelle Morency encourage des dépenses publiques rationalisées, où chaque gourde engagée doit être justifiée avec méthode et efficacité. Elle défend un contrôle moderne, professionnel, éthique et orienté vers des résultats concrets. Elle a enfin souhaité que les échanges de cette conférence incitent chacun à s’investir dans la promotion d’une culture durable de bonne gouvernance.
Hervé Noël
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