un billet de la rédaction
La roue du karma politique tourne implacablement. Même le président à vie Jean-Claude Duvalier n’a pas passé toute sa vie au pouvoir !
L’Honorable Cholzer Chancy, éminent vice-président de l’assemblée nationale, descend de son piédestal pour s’immerger dans les confins malodorants d’un cachot au pénitencier national. Cette chute abrupte soulève des interrogations profondes sur la vulnérabilité inhérente au pouvoir politique en Haïti.
Comme le soulignait sagement Winston Churchill : ‘Le pouvoir est comme le levain : une fois qu’il fermente, il peut lever la pâte ou détruire la cuisson.’ Cette maxime résonne de manière poignante alors que même Ariel Henry, le protégé de Binuh. OEA, ONU, prétendant diriger un conseil des ministres et actuellement accusé de génocide par la population, – environ 5 000 disparus en un an – pourrait un jour être confronté aux rigueurs du destin.
L’exil forcé de Laurent Lamothe, autrefois une figure indomptable Tèt Kale, évoque le paradoxe du pouvoir. Tel que l’a exprimé Friedrich Nietzsche, ‘Celui qui combat des monstres doit prendre garde à ce que, ce faisant, il ne devienne pas monstre lui-même.’ Les politiciens haitiens affairistes, patripoches, aveuglés par le pouvoir et ses gains faciles, oublient souvent que la roue du karma politique tourne implacablement.
John F. Kennedy a souligné que ‘Le pouvoir ne protège pas de la corruption, mais la met en lumière.’ Ainsi, les revers politiques s’avèrent être des rappels constants de la nature éphémère du pouvoir. Explorer ces destinées politiques tumultueuses révèle une vérité intemporelle.
Selon l’expression de Shakespeare, ‘Les hommes sont ce qu’ils sont par la nature, et ils ne changent pas avec le temps.’ Ces paroles incitent les politiciens, engagés dans la quête du pouvoir, à une profonde réflexion. En dernière instance, le karma politique transcende les époques et frappe inéluctablement ceux qui s’abandonnent à l’ivresse du pouvoir politique.
