Tôt le lundi 22 janvier 2024, la ville des Gonaïves se retrouve plongée dans un état de paralysie totale, marqué par la fermeture des bureaux publics et privés.
Des tirs nourris résonnent à travers plusieurs quartiers populaires, créant une atmosphère tendue et instable, rapporte un collaborateur de Rezo Nòdwès sur place.
De plus, des barricades de pneus enflammées sont érigées çà et là, accentuant l’ampleur des protestations contre le régime illégitime d’Ariel Henry au pouvoir depuis plus de 30 mois, sans parvenir à lutter contre le phénomène de l’insécurité et la corruption qui gangrènent l’administration publique.
Le Dr Henry, qui continue de prendre la parole au nom des Haïtiens, n’a pas pu se rendre aux Gonaïves pour la commémoration du 220e anniversaire de l’Indépendance. De même, il n’a pas été en mesure de se rendre à Canaan pour déposer une gerbe de fleurs en mémoire des milliers de disparus du séisme du 12 janvier 2020.
D’autres détails sur la journée du 22 janvier dans les autres villes du pays seront communiqués ultérieurement.